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Message de vœux de nouvel an 2014 du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

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Cotonou, le 31 décembre 2013

Béninoises, Béninois,

Mes Chers Compatriotes,

A l’horloge du cycle du temps, l’année 2013 tire à sa fin et nous entrerons sous peu dans l’année nouvelle 2014 attendue dans l’allégresse, la ferveur, l’espoir et l’espérance.

 

Comme vous le savez, mes chers compatriotes, tout vient de Dieu et tout retourne à lui, notre créateur le Père Céleste, maître absolu du monde et de nos vies humaines. Par sa bonté infinie, nous aurons encore la faveur de voir éclore une année nouvelle. C’est donc le moment privilégié de lui rendre grâce pour nous avoir conservé la vie et la santé tout au long de l’année qui s’achève. Nous devons aussi le remercier pour tous les bienfaits dont il ne cesse de combler notre pays à chaque instant, en particulier la paix, la stabilité et l’unité, gage du progrès de toute Nation.

 

En ces heures de liesse où nous nous apprêtons à tourner la page de l’année 2013, nous ne devons cependant pas oublier que certains de nos compatriotes sont, en ce moment, confrontés à des épreuves dans leur chair ou dans leur âme. Je pense tout particulièrement aux malades, aux personnes éplorées ou esseulées et aux indigents, bref à tous ceux qui font face aux aléas de la vie et aux incertitudes du lendemain.

 

A tous, je voudrais exprimer les sentiments de compassion, de fraternité et de solidarité de la Nation toute entière en les exhortant au courage et à l’espoir d’un lendemain meilleur.

Je veux aussi avoir une pensée affectueuse pour nos compatriotes de la diaspora qui d’ailleurs, à l’appel de mon gouvernement, ont massivement pris part, du 19 au 21 décembre 2013, dans un élan patriotique au forum consacré à la réflexion sur les conditions optimales de leur contribution au développement du Bénin en synergie avec leurs sœurs et frères de l’intérieur. A ceux qui n’ont pas pu effectuer le déplacement de Cotonou à cette occasion, à ceux qui poursuivent encore leur séjour parmi nous ainsi qu’à tous ceux qui sont retournés dans leurs pays de résidence, je réitère mes remerciements pour le grand intérêt qu’ils portent à l’avenir de notre commune patrie, le Bénin.

 

A nos compatriotes des forces de sécurité qui, en ce moment, se dévouent inlassablement à leurs postes de travail pour garantir notre sécurité, j’exprime ma grande considération. Dans ce contexte où notre pays est confronté à l’insécurité grandissante contre les personnes et les biens, je voudrais encourager nos forces de sécurité et de défense à redoubler de vigilance dans l’accomplissement de leurs missions.

A leurs frères d’armes en mission sur des théâtres extérieurs pour des opérations de maintien de la paix, j’adresse les sentiments de reconnaissance et de soutien de la Nation qui leur sait gré des sacrifices consentis chaque jour au nom de la République. C’est l’occasion pour nous d’avoir une pensée à la mémoire de ceux d’entre eux qui ont perdu la vie durant ces missions en rassurant leurs familles que la Nation ne les oubliera jamais.

 

Je suis de cœur avec tous nos concitoyens des villes et des campagnes, les travailleurs de toutes catégories, les paysans et les acteurs de la vie économique, politique, sociale et culturelle pour leur contribution au développement de notre cher pays, le Bénin. J’apprécie en effet, à sa juste valeur le rôle inestimable que chacune et chacun de vous a joué dans ses activités quotidiennes pour la consolidation de notre démocratie, la compétitivité de notre économie et le rayonnement de notre pays et de sa culture durant l’année qui s’achève.

 

Au nom du peuple béninois et de son gouvernement, je renouvelle ma profonde gratitude à tous les membres du Corps diplomatique et à tous nos partenaires au développement pour leur soutien constant à nos efforts sur le chemin du progrès et de la prospérité.

 

Je veux enfin m’adresser à tous les ressortissants des autres Nations vivant avec nous et partageant notre quotidien en les rassurant de notre engagement permanent à leur offrir l’hospitalité et la sécurité propices à leur séjour et à la poursuite de leurs activités.

 

Béninoises, Béninois,

Mes Chers compatriotes,

Dans notre marche vers le développement et la prospérité, notre pays a enregistré, au cours de l’année 2013, des acquis que j’ai partagés avec vous à l’occasion de mon message sur l’état de la Nation devant la Représentation Nationale, le 27 décembre 2013.

Certes, je suis pleinement conscient que certaines réformes engagées n’auront pas dans le court terme un impact significatif sur notre vécu quotidien, notamment sur le panier de la ménagère, étant donné qu’elles constituent des conditions fondamentales pour la réalisation du développement durable de notre pays.

 

Je suis néanmoins persuadé qu’elles porteront inéluctablement des fruits dans un avenir assez proche pourvu qu’ensemble, dans la concorde nationale, nous nous mettions véritablement au travail et que nous souscrivions à la lutte implacable contre la corruption.

Nous devons avoir la claire vision que rien de grand, de beau ni de durable ne peut se construire sans notre engagement commun dans la lutte acharnée, déterminée, sans merci et avec esprit de suite contre l’hydre de la corruption. A cet égard, la bonne gouvernance, l’obligation de résultats, la reddition de comptes et la lutte contre l’impunité doivent être pour chacune et chacun de nous un véritable crédo à travers lequel notre peuple appréciera la pertinence de notre combat. L’observance de ces valeurs sera le gage de la transparence dans le fonctionnement de nos institutions en vue d’accroitre constamment leur crédibilité.

Mes chers compatriotes, c’est à cette mobilisation générale contre la corruption, enjeu central de l’année 2014 que je vous convie car nous ne devons pas tolérer davantage les dommages incommensurables qu’elle cause à notre chère patrie, le Bénin.

Par ailleurs, pour mieux asseoir notre lutte contre la corruption et notre combat pour la transparence dans le fonctionnement de nos institutions nous devons œuvrer à la préservation de la concorde, de l’harmonie au sein de notre peuple et de sa classe politique. Il ne s’agit nullement de renoncer à nos différences, mais de placer l’intérêt supérieur de la Nation au-delà de nos positionnements politiques, comme nous le donnent si bien en exemple les grandes démocraties.

 

Béninoises, Béninois,

Mes Chers compatriotes

La construction d’un Bénin démocratique et prospère, sous-tendue par le combat contre la pauvreté nous interpelle au quotidien individuellement et collectivement. Chaque béninoise, chaque béninois, à quelque niveau où il se trouve dans la société, doit y apporter sa contribution. C’est en unissant nos forces que nous pourrions avec courage et détermination, affronter et vaincre les grands défis de notre temps.

C’est sur cet appel renouvelé à l’union de toutes les forces vives de la Nation qu’en cette veille du nouvel an, je forme à chacune et chacun de vous mes chaleureux vœux de robuste santé, de paix profonde, de succès et de bonheur tout au long de l’année 2014 sous la protection du Père Céleste.

Bonne et heureuse année 2014 !

Que Dieu bénisse le Bénin, notre chère Patrie !

Thème principal: 

ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CHEF DE L’ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT EN REPONSE AUX VŒUX DES PRESIDENTS DES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE

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Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur le Président  de la Cour Constitutionnelle, Monsieur le Président de la Cour Suprême, Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice, Monsieur le Président du Conseil Economique et Social,

  • Monsieur le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication,
  • Monsieur le Médiateur de la République,
  • Monsieur le Haut-Commissaire à la Gouvernance Concertée,
  • Monsieur le Haut-Commissaire à la Solidarité Nationale,
  • Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
  • Mesdames et Messieurs les Membres des Institutions de la République,
  • Mesdames, Messieurs,

 

Je vous remercie Madame et Messieurs les Présidents des institutions des bons vœux que vous venez de former au nom de vos institutions respectives à mon endroit, à ma famille ainsi qu’à mon gouvernement à l’occasion de l’année nouvelle. Permettez-moi d’abord, en votre nom à tous, de rendre grâce au Père Céleste par la volonté de qui notre pays a eu le privilège de franchir dans la paix et la stabilité le seuil de cette année 2014.

En ce moment de congratulations réciproques où nous sommes rassemblés autour de la République, je ne saurais poursuivre mon propos sans vous renouveler, au nom de la Nation et de mon gouvernement, nos félicitations et notre reconnaissance pour le travail que vous abattez quotidiennement au sein de vos institutions avec foi et détermination en vue du renforcement de notre démocratie et le bien-être de nos populations.

 

Madame et Messieurs les Président des Institutions ;

 

Cette traditionnelle rencontre de présentation de vœux est aussi une occasion privilégiée d’affirmation et de renouvellement de notre engagement à servir la nation. Je ne doute pas un seul instant, comme vous l’avez si bien affirmé dans vos messages, de votre détermination à toujours œuvrer au renforcement et la cohésion de nos institutions, gage de la stabilité et de la consolidation de notre système démocratique et de son rayonnement sur la scène internationale.

En effet, notre Constitution a fait de nos institutions républicaines le socle et le garant de notre démocratie et partant le facteur déterminant du développement de notre pays. Ce qui implique la nécessité de leur crédibilité, de leur stabilité, de leur cohésion et de leur bon fonctionnement. De fait, nos institutions n’ont pas vocation à la rivalité ou à l’affrontement mais à la collaboration et à la complémentarité dans le respect des prérogatives qui leur sont dévolues par la Constitution.

 

Mais comme vous le savez, les institutions ne valent que ce que valent les femmes et les hommes en charge de leur animation. Il nous faut donc constamment travailler à la crédibilité et à l’efficacité de nos institutions si nous voulons chacun dans sa sphère de compétence combler les attentes légitimes de nos populations.

 

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

J’ai suivi avec grand intérêt vos différents messages et, au-delà des convenances de civilité qu’ils expriment, je voudrais reconnaître à travers vos interventions votre volonté manifeste d’œuvrer au renforcement du processus démocratique consacré par notre Constitution et dont tout le peuple béninois reste fier.

C’est donc l’occasion solennelle de vous souhaiter, mes vœux de bonne et heureuse année pour vous-mêmes, vos collègues Conseillers, vos familles respectives, vos collaborateurs, des cadres jusqu’aux agents d’entretien et tous ceux qui vous sont proches.

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Mesdames et Messieurs les membres des Institutions,

Mesdames et Messieurs

 

Je salue le travail de veille permanente qu’accomplit le Médiateur de la République, véritable observateur de la vie nationale à travers ses plaidoyers en faveur des citoyens auprès de notre administration. Je prends bonne note de vos préoccupations et observations formulées au triple plans économique, politique et social notamment, la poursuite de l’amélioration du climat des affaires, la recherche constante et permanente du dialogue et du consensus ainsi qu’une meilleure gestion des frondes sociales pour un fonctionnement normal de l’administration publique.

Monsieur le Médiateur vous vous inquiétiez du niveau actuel des investissements nationaux et étrangers dans notre pays. A ce propos, je me dois de vous apporter des précisions pour lever toute équivoque. En effet, selon les statistiques publiées par la Banque Mondiale et la BCEAO, notre pays a enregistré au cours de l’année 2013 le volume le plus important de flux de capitaux privés depuis l’indépendance jusqu’à ce jour. J’en veux pour preuve les lourds investissements dans les secteurs portuaires, de l’hôtellerie, de la cimenterie et les engagements attendus pour la production de l’énergie. Vos préoccupations relatives à l’amélioration du climat des affaires devraient aussi tenir compte des efforts déjà engagés par mon gouvernement, notamment la mise en place en cours d’un cadre institutionnel, juridique et judiciaire du Partenariat Public Privé et toutes autres actions que mon gouvernement mène pour promouvoir la culture de l’entreprenariat et mettre ainsi fin au sous-emploi qui menace notre jeunesse et nos femmes.

 

En revanche, je partage votre analyse sur l’impact du malaise social sur la mise en œuvre des réformes. A la vérité, ces réformes pourtant vitales pour notre pays, suscitent des inquiétudes auprès de certains de nos compatriotes qui estiment que leurs intérêts sont menacés alors qu’à terme, elles induiront plus de richesses pour une redistribution dans un esprit de partage et d’équité. Si nous convenons alors de la nécessité de ces réformes aussi bien institutionnelles que structurelles visant l’intérêt général, nous devons tous y adhérer et y travailler avec le soutien de toutes les institutions de la République ; car le relèvement de ce défi n’incombe pas seulement au Président de la République et à son gouvernement.

Bien évidemment Monsieur le Médiateur, vous avez raison d’insister sur l’importance du travail et de l’effort comme source de création de richesses ; c’est d’ailleurs à ce prix que notre pays a rejoint depuis deux ans par son taux de croissance économique la moyenne de 5 à 6 % l’an de la sous-région. Il demeure que nous devons poursuivre nos efforts afin que cette croissance soit toujours ascendante, toujours inclusive et résiliente pour garantir en permanence le bien-être de nos populations et la sécurité humaine à laquelle vous faites allusion. Il s’agit là d’un défi majeur qui s’impose à tous les citoyens de notre pays où qu’il se trouve, dans leur ménage, dans les marchés, dans les champs, dans les écoles, dans les universités, dans les usines, etc.

 

Monsieur le Médiateur, comme je vous l’avais déjà exprimé à l’occasion de votre prestation de serment, je voudrais saisir cette heureuse opportunité de présentation de vœux pour vous réitérer mes souhaits de plein succès dans vos nouvelles fonctions.

 

Je voudrais également féliciter le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication et les membres de son institution pour les nombreuses actions  menées en vue de la promotion et le renforcement de la liberté d’expression et de presse. Je mesure à sa juste valeur, la pertinence des nombreux chantiers que vous venez d’annoncer et qui à mon humble avis, visent la modernisation et la professionnalisation de notre presse et je m’en réjouis. Cette modernisation engendrera certainement, un plus grand développement et une plus grande vitalité de notre presse. Mais au regard des écarts observés de plus en plus au niveau de notre presse, notamment le manque de respect de l’autre et des institutions, il convient d’appeler davantage l’attention de la HAAC sur la nécessité d’œuvrer pour une régulation forte pour encadrer le comportement des acteurs. Ceci me paraît essentiel compte tenu du rôle incontournable de la presse dans la stabilité de la nation et le renforcement   de la démocratie. Je puis vous assurer que mon gouvernement jouera pleinement sa partition au regard des dispositions de notre Constitution et est prêt à améliorer vos conditions de travail afin de contenir les dérapages actuels. J’en appelle à l’esprit de responsabilité de tous.

Je partage aussi entièrement vos préoccupations sur l’organisation des états généraux de la presse et je voudrais vous donner l’assurance, Monsieur le Président de la HACC, que mon gouvernement jouera sa partition pour sa tenue effective au cours de cette année afin de bâtir les fondements d’une presse véritablement professionnelle, véritablement responsable et soucieuse de la paix et respectueuse de la déontologie.

 

Je tiens ensuite à remercier le Président du Conseil Economique et Social pour les réflexions engagées par son institution autour des questions économiques et sociales au cours de l’année 2013. Il me plait d’évoquer particulièrement  l’épineuse question du chômage des jeunes et des femmes et qui a fait l’objet des échanges entre les hauts Conseillers de la République à travers le thème « la problématique de l’emploi des jeunes au Bénin : enjeux et perspectives » conformément à mon invite faite ici même à l’occasion de la précédente cérémonie de présentation de vœux. Les conclusions de vos travaux sont examinées en ce moment avec attention par mon gouvernement et font partie déjà de nos repères. Mais d’ores et déjà, je voudrais rappeler que mon gouvernement a élaboré un plan de promotion de l’emploi des jeunes et des femmes dont l’opérationnalisation permettra de faire face à cette situation difficile que vit notre jeunesse à l’instar de la jeunesse de notre planète. Je ne saurais taire votre précieuse contribution dans la mise en œuvre de notre vision économique d’une manière générale et celle que vous avez apportée dans le cadre de l’organisation des dernières élections de la Chambre de Commerce. Les recommandations issues des autres sujets d’intérêt objet de réflexion du CES au cours de l’année 2013 bénéficieront de la même attention de la part de mon gouvernement. Il en est de même des autres problèmes d’ordre matériel, notamment la construction d’un nouveau siège pour l’institution.

Madame la Présidente de la Haute Cour de Justice,

Comme vous l’avez si bien précisé, ma détermination à lutter contre la corruption et l’impunité ne fait plus l’ombre d’aucun doute et c’est à juste titre que vous sollicitez la modification des dispositions constitutionnelles relatives à la poursuite des gouvernants devant la Haute Cour de Justice, notamment la procédure de leur poursuite en responsabilisant le Procureur Général d’une part et en dissociant les procédures de poursuite du Président de la République et des membres de son gouvernement d’autre part. Ces réformes ont fait l’objet de projet de loi déjà en instance au niveau de l’Assemblée Nationale et constituent le prolongement du projet d’amendement de notre Constitution également en instance devant la Représentation Nationale. Soyez rassurée Madame la Présidente que je me ferai votre  avocat auprès de nos Honorables députés.

 

Je veux me réjouir, Monsieur le Président de la Cour suprême, des efforts que votre institution a déployés tout au long de l’année écoulée en vue du renforcement du processus normatif et réglementaire dans notre pays et des avis juridiques donnés sur les projets de loi ou accords que le Bénin a ratifiés avec les partenaires au développement.

Monsieur le président, j’apprécie aussi la contribution de votre institution dans la recherche de solutions à l’épineux dossier relatif à l’élection des membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin. Je reste convaincu que ces élections qui viennent de se dérouler mettront un terme à la léthargie actuelle de notre institution consulaire qui pourra ainsi efficacement jouer son rôle dans le développement socio-économique de notre pays et plus particulièrement dans la promotion de l’entreprenariat et du Partenariat Public Privé.

Mais s’il est un domaine où des efforts importants doivent être engagés, c’est bien dans le secteur de la justice. Comme nous le savons tous, la justice est le fondement de l’Etat de droit et il n’y a pas de démocratie sans la justice. De ce point de vue, la justice constitue l’alpha et l’oméga de la paix, de la stabilité et de la prospérité. Elle conditionne en effet le succès de la lutte contre la corruption, l’impunité et la mal gouvernance. Elle oblige au respect du bien public, à la reddition des comptes et au résultat. Elle permet une démocratie responsable qui, couplée avec les réformes, crée la prospérité. C’est pourquoi, sans oublier les efforts déjà entrepris, nous devons travailler encore davantage pour parvenir à une justice véritablement indépendante, équitable et à l’abri des lobbies d’argent. Dans cette optique, mon gouvernement s’engage à continuer d’encourager les meilleurs magistrats de notre pays et à faire en sorte que leur nombre s’accroisse. Dans ce cadre, l’organisation des états généraux de la justice par le Conseil Supérieur de la Magistrature me paraît une heureuse opportunité pour examiner et corriger les insuffisances afin de redonner à la Maison justice ses lettres de noblesse.

Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle, j’ai suivi attentivement le bilan des actions menées par votre institution au cours de l’année 2013, notamment les différentes manifestations à caractère scientifique organisées et qui sont la preuve du rayonnement dont jouit notre haute juridiction en Afrique et dans le monde. Comme je vous l’avais déjà suggéré à l’occasion de la tenue du forum sur le contentieux électoral et au regard de l’audience de notre Cour, il serait souhaitable qu’elle prenne l’initiative d’amener le réseau des Cours Constitutionnelles à jouer un rôle de veille et de surveillance multilatérale dans le cadre de l’organisation des élections transparentes et crédibles pour prévenir les conflits post-électoraux.

 

Monsieur le Président, j’apprécie votre analyse sur l’enjeu que constitue la préservation de la paix sociale et le développement harmonieux de notre pays. Les différents événements que nous avons vécus cette année en font foi. J’accueille favorablement la disponibilité de la Cour Constitutionnelle à apporter sa contribution et à jouer sa partition pour le maintien de la paix et la cohésion sociale indispensables à la poursuite de notre combat pour le développement durable de notre pays. Je ne saurais taire en cette circonstance exceptionnelle le rôle de stabilisation joué par la Cour Constitutionnelle durant ces dernières années. C’est l’occasion de saluer le sens aigu de responsabilité et le professionnalisme avéré dont votre institution fait preuve en ne disant toujours que le droit et rien que le droit sans tenir compte du rang et de la qualité des personnes et des institutions comme l’atteste la censure de certains actes de l’Exécutif.  Loin de considérer vos délibérations comme des sanctions négatives, mon gouvernement les a toujours perçus comme des contributions au renforcement de la démocratie. Nous devons donc respecter les décisions de la Cour Constitutionnelle qui, conformément à l’article 124 de notre Constitution, ne sont susceptibles d’aucun recours et s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités civiles, militaires et juridictionnelles. En ma qualité de garant du respect de la Constitution, en vertu de l’article 41 de cette même Constitution, je lance donc un vibrant appel à tous nos concitoyens, à toutes nos institutions pour le respect scrupuleux des décisions de notre Cour Constitutionnelle. Je réitère ma détermination et celle de mon Gouvernement à œuvrer aux côtés de toutes les composantes de notre société et de toutes les personnes de bonne volonté pour la sauvegarde des acquis de notre démocratie et de l’Etat de droit.

 

Je voudrais enfin remercier Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale et à travers lui, les honorables députés pour les grandes tâches accomplies au cours de l’année qui vient de s’achever.

Monsieur le Président, j’ai écouté avec une attention soutenue l’analyse que vous venez de faire sur la situation socio-politique nationale et votre appel à plus d’engagement de la part de tous les responsables à divers niveaux de notre Etat.

Je voudrais à mon tour partager avec vous mon appréciation de cette situation. Il me paraît en effet indispensable que nous devons avoir une claire conscience de la situation réelle que vivent nos populations.

Aujourd’hui, selon une certaine opinion abondamment relayée et entretenue, tout va mal au Bénin. Certes, je n’ai pas la prétention de dire que mon gouvernement a déjà résolu tous les problèmes de notre pays et que, par conséquent, « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes  possibles ». Loin s’en faut. Cependant, les faits sont là, montrant les efforts engagés par mon gouvernement pour soulager les souffrances de nos populations en dépit de nos ressources limitées. Néanmoins, dans un contexte de démocratie, il est loisible à tout citoyen d’exprimer son point de vue sur l’action gouvernementale. Cependant, tout comme l’affirme un adage populaire bien connu citation« il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » fin de citation, il est tout aussi évident qu’il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Par conséquent, ce qui me paraît essentiel à préserver est la recherche permanente, dans la paix, la cohésion et le dialogue, du consensus national, principe fondateur du renouveau démocratique dont nous sommes les continuateurs.

Monsieur le Président, Vous avez aussi évoqué l’état d’âme de notre peuple qui aurait le moral bas et semblerait avoir perdu confiance en lui-même. Je veux me rassurer que vous-même vous comprenez que cet état relève de la responsabilité collective de tous et non d’une quelconque victime expiatoire de tous les péchés qu’auraient commis les béninoises et les béninois. On ne le dira pas assez et je demeure convaincu que vous vous adressez à toute la classe politique à laquelle nous appartenons tous. Certes notre pays, comme du reste tous les autres pays du monde, connait des difficultés, pourtant mes nombreux contacts avec nos populations sur le terrain montrent que le peuple béninois demeure un peuple courageux, digne et plein de maturité et disposé à relever, en synergie avec ses dirigeants, les défis qu’appelle la construction d’une nation moderne et prospère. Ce même peuple sait que de 2006 à 2013, notre population a plus que doublé. Il sait aussi que le Bénin n’a pas encore réussi à accéder à ses ressources du sous-sol ou de la mer. Il sait enfin, qu’en dépit de ces handicaps, le revenu par tête d’habitant était de moins de 300 dollars et que ce même revenu par tête d’habitant a plus que doublé pour avoisiner 800 dollars selon les statistiques des instituts les plus sérieux de ce monde.

 

Quant à la lutte contre la corruption que vous avez évoquée, Monsieur le Président, vous savez déjà ma détermination à obtenir l’adhésion de tout le monde pour mettre un terme à ce fléau. C’est d’ailleurs à cet effet que dans le projet d’amendement de notre Constitution déjà transmis à l’Assemblée Nationale figurent la création de la Cour des Comptes et l’imprescriptibilité des crimes économiques. De surcroît, nous n’avons pas manqué d’y travailler par le vote, avec votre concours, de la loi créant l’Autorité de lutte contre la corruption. Nous reconnaissons tous que la corruption est une gangrène pour le développement de tout pays et comparable à une arme de destruction massive. La réussite de la lutte contre la corruption constitue donc un prérequis pour l’élimination de la pauvreté. Mais comme vous le savez, cette lutte est complexe et multiformes, c’est une vérité de la Palice que d’affirmer que chacun de nous est concerné ; il ne s’agit donc pas d’un combat relevant d’une seule institution encore moins d’une seule personne fut-elle Président de la République. Chaque institution et chaque citoyen où qu’il se trouve doit éviter d’être corrupteur ou corrompu. Chacun de nous, à tous les instants, doit pouvoir se situer par rapport à son engagement dans cette lutte qui est un combat collectif, exigeant et de longue haleine. Le moment est venu à une prise de conscience collective. La lutte contre la corruption est un voyage et aucune nation de ce monde n’est arrivée à destination. Notre pays est contraint à plus d’effort car sa vulnérabilité est surtout accentuée par la nature même de nos mentalités et de notre culture propices au développement général de la corruption. On en parlait il y a plus de 200 ans et on en parle toujours, et personne ne veut changer. C’est pourquoi, pour nous, Présidents des institutions, le moment est venu de jouer le rôle de leadership et de modèle dont doit s’inspirer le corps social de notre pays. Nous devons travailler pour mettre fin à la démission collective et résister à l’irresponsabilité des corrompus et des corrupteurs.

 

Enfin, Monsieur le Président, vous avez souligné le retard accusé dans l’organisation des élections communales et locales et je partage entièrement vos inquiétudes. Je réaffirme que mon gouvernement qui a déjà donné la preuve de sa disponibilité continuera d’accompagner le Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste Electorale Permanente Informatisée dans la réalisation de sa mission pour la tenue effective de ces élections au cours de l’année 2014, dans la transparence et en tenant compte des autres engagements pris au profit de l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

 

 

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Mesdames et Messieurs les membres des Institutions,

Mesdames et Messieurs,

 

Comme je l’ai déjà rappelé plus haut, le bon fonctionnement de nos institutions est la pierre angulaire de l’émergence de notre commune partie, le Bénin. Nous devons donc, œuvrer à les rendre toujours plus fortes et toujours plus crédibles et travailler en complicité et en bonne intelligence en vue de la sauvegarde de l’intérêt général. Cette complicité positive que je souhaite, n’a d’autre finalité que de préserver l’harmonie au sein de la nation et nos acquis démocratiques.

Pour ma part, je renouvelle la volonté de mon gouvernement d’entretenir des relations de collaboration fructueuse avec toutes les institutions dans le respect mutuel des prérogatives de chacune d’elles pour réaliser ces nobles objectifs auxquels nous souscrivons tous.

 

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Mesdames et Messieurs les membres des Institutions,

Mesdames et Messieurs,

Vos différentes interventions ont montré que nous sommes tous profondément attachés à notre chère patrie, le Bénin et aux valeurs cardinales de paix, de stabilité et d’unité. Je suis persuadé, qu’ensemble, nous viendrons à bout de tout ce qui paraît aujourd’hui un obstacle insurmontable, si nous en avons la ferme volonté. Je voudrais vous convier à cet engagement tout au long de l’année 2014.

C'est sur cet appel patriotique que je vous réitère, Madame et Messieurs les Présidents, mes vœux les meilleurs de paix, de robuste santé, de succès, de bonheur et de prospérité.

Bonne et heureuse année 2014 !

Vive la République

Que Dieu vous bénisse.

Je vous remercie.

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Réponse du Président de la République au message de vœux du Gouvernement

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Monsieur le Ministre d’Etat,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

C’est avec un réel plaisir que je reçois les vœux que vous venez d’adresser, Monsieur le Ministre d’Etat, au nom du Gouvernement, à ma famille, à moi-même ainsi qu’à mes collaborateurs. Je vous remercie sincèrement de cette marque d’attention et de sympathie.

A mon tour, je vous prie d’accepter, Mesdames et Messieurs les Ministres, pour vous-mêmes, vos familles, vos collaborateurs et vos proches, mes meilleurs vœux de robuste santé, de paix, de prospérité et de succès  pour la nouvelle année.

Plusieurs parmi vous participent au Gouvernement depuis seulement quelques mois. Je me rends compte que, par votre disponibilité quotidienne, vous avez rapidement pris la mesure des charges et responsabilités qui sont les vôtres pour conduire à mes côtés, à l’instar des autres ministres, la politique de développement durable de notre cher pays.

Monsieur le Ministre d’Etat,

Vous avez bien voulu, dans votre message, rappeler les actions engagées ensemble au cours de l’année 2013 sur les fronts de la gouvernance politique et administrative, de la gestion de la justice sociale, de la solidarité nationale et de la gouvernance économique pour la transformation structurelle de notre pays.

Ces acquis ne doivent pas susciter en nous l’autosatisfaction mais nous inciter à une détermination encore plus grande, dans la mise en œuvre des stratégies susceptibles de contribuer au progrès économique du Benin et au bien-être de nos populations.

Mais, nous devons avoir conscience qu’il s’agit d’une œuvre de longue haleine. Nous devons par conséquent nous armer de courage et de ténacité dans l’accomplissement de notre mission. Notre méthode d’actions doit toujours être fondée sur la persuasion et la concertation avec tous les acteurs et citoyens concernés par les politiques que nous mettons en œuvre dans une démarche pragmatique. Comme vous pouvez vous en rendre compte, cette démarche constitue, somme toute, une exigence de la bonne gouvernance.

 

Monsieur le Ministre d’Etat,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

 

Au-delà des acquis que vous venez d’évoquer, il me paraît plutôt judicieux de nous pencher sur les défis à relever en vue de l’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes dans le contexte du développement durable et de la mise en place des éléments fondamentaux d’une prospérité durable pour tous. Vous venez de les rappeler dans votre message, Monsieur le Ministre d’Etat. Je voudrais surtout insister sur la question de l’emploi des jeunes, de l’indépendance énergétique, de la transformation rurale qui sont aujourd’hui au cœur des préoccupations majeures de nos concitoyens.

La recherche de solutions à ces préoccupations exige une synergie d’actions à travers la cohésion et la solidarité gouvernementale qui doivent être davantage le crédo permanent.

 

Monsieur le Ministre d’Etat,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Comme vous vous en doutez, aucun de ces défis ne peut être véritablement relevé dans un contexte de corruption généralisée et d’impunité.

Voilà pourquoi la lutte contre ces deux fléaux doit être au fronton de notre action au cours de l’année 2014. Bien évidemment, le gouvernement doit être le fer de lance de ce combat salvateur pour notre Peuple et notre Nation.

Aussi, au-delà de la gestion du quotidien, c’est à l’adhésion aux valeurs éthiques et morales et à leur promotion que je vous convie au cours de cette nouvelle année.

 

Comme j’ai coutume de le dire, le poisson pourrit toujours par la tête. C’est pourquoi, chacune et chacun de vous doivent constituer des exemples vivants d’abnégation de probité et de patriotisme. En effet, j’entends souvent dire que notre jeunesse manque de repère, de référence et de modèle. Par votre comportement vertueux irréprochable, vous serez des exemples parlants à nos jeunes et à l’ensemble de nos concitoyens qui vous observent. Il est connu de tous que le vice est contagieux, ma conviction profonde est que la vertu l’est davantage.

 

Je voudrais vous rappeler que j’ai invité lors de mes messages sur l’état de la nation et de vœux de nouvel an, notre peuple à la concorde nationale. A cet effet, vous devrez prendre des initiatives courageuses, vous surpasser et contribuer dans l’humilité à créer l’harmonie, la cohésion et l’unité au sein de notre peuple et de sa classe politique tout au long de cette nouvelle année.

 

Somme toute, c’est à une conscience aiguë de votre responsabilité, à votre leadership au sein de la société que je veux recourir.

Vous êtes les catalyseurs, les acteurs décisifs soudés à notre Peuple dans la mise en œuvre et la réussite des réformes engagées pour le développement durable de notre pays. Ainsi, par votre enthousiasme, votre engagement de tous les instants et votre foi en l’avenir radieux du Bénin, vous devrez pouvoir mobiliser nos populations et les engager avec nous au relèvement de défis qui sont les nôtres.

 

 

Monsieur Ministre d’Etat,

Mesdames et messieurs les Ministres,

 

En somme, l’année 2014 doit être pour nous une année de solidarité gouvernementale, de travail collectif et d’engagement soutenu pour le bien-être de nos populations.

Plaise au Père Céleste de nous assister et de guider nos pas pour que dans la détermination et le courage nous soyons toujours au service de notre peuple.

 

Bonne et heureuse année.

Vive le Bénin !

Que Dieu vous bénisse.

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Présentation des vœux au chef de l’Etat: Les présidents d’institution ouvrent le bal

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Pour le médiateur de la République Joseph Gnonlonfoun, l’année 2013 a enregistré des progrès notoires dont le mérite revient, non seulement au chef de l’Etat et à son gouvernement, mais aussi à l’ensemble du peuple béninois. Joseph Gnonlonfoun n’a pas manqué de souligner les efforts qu’il reste à fournir pour renforcer les bases de notre démocratie en construction. A sa suite, le président de la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication Théophile Nata a rappelé quelques unes des tâches abattues par son institution au cours de l’année écoulée. L’attribution des fréquences aux promoteurs privés de radio diffusions et de télévisions privées, les mesures pour une meilleure régulation du secteur, la mise en place d’un nouveau système de contrôle et de suivi des médias sont autant d’acquis enregistrés par l’institution. Ces efforts seront poursuivis avec les états-généraux de la presse prévue courant cette année 2014. Quant au président du Conseil économique et social Nicolas Adagbè, il s’est appesanti sur les nombreux avis consultatifs donnés au gouvernement et à l’assemblée nationale pour une meilleure prise en compte des préoccupations sociales dans les décisions au sommet de l’Etat. Une série de réflexions ont été également menées sur l’ensemble des questions de développement, notamment la question du chômage qui a bénéficié d’un forum spécial. De son côté, Marcelline Afouda, présidente de la Haute cour de justice, a plaidé pour les amendements constitutionnelles nécessaires à l’assouplissement des procédures de poursuite devant  la Haute cour de justice du président de la République et des membres du gouvernement. Il a également sollicité le chef du gouvernement pour la mise à disposition de moyens adéquats à l’accomplissement de la mission. Pour sa part, le président de la Cour Suprême Ousmane Batoko a mis l’accent sur les acquis de 2013, notamment le dénouement de la crise consulaire. Il également fait cas des difficultés rencontrées, au nombre desquelles les grèves perlées qui ternissent de plus en plus l’image de l’institution. Le président de la cour constitutionnelle Théodore Holo, quant à lui a salué la vitalité de notre système démocratique et le dialogue des institutions qui permet d’éviter des crises majeures. En rappelant certaines décisions de la haute juridiction, il a rassuré du souci permanent de son institution à œuvrer en toute impartialité à l’enracinement de la démocratie.

 

Enfin, le président de l’Assemblée nationale, Mathurin Coffi Nago a surtout mis l’accent sur l’impérieuse complémentarité entre les institutions dans le respect des textes républicains pour la résolution des différents problèmes qui minent notre pays. Tout en soulignant les sacrifices consentis par les députés pour répondre diligemment aux sollicitations du gouvernement, il a réaffirmé la disponibilité de l’assemblée nationale à davantage œuvrer au rayonnement de notre démocratie en jouant convenablement sa partition.

En réponse à tous ses messages, le chef de l’Etat a remercié tous les présidents d’institution, qui, dans un esprit de responsabilité louable, ont permis à notre pays, de passer à l’an 2014 sans crise majeure. A toutes les préoccupations suscitées par les différentes interventions, le président Boni Yayi a fourni des approches de réponses appropriées. Pour lui, es difficultés actuelles du Bénin ne doivent nullement occulter les multiples efforts déployés par le gouvernement et qui ne manquent pas de porter leurs fruits. Le président Boni Yayi a sollicité le soutien des présidents d’institution pour une meilleure adhésion du peuple aux réformes courageuses entreprises par le gouvernement pour améliorer la situation socio-économique. Sur la question spécifique de la lutte contre la corruption, le président Boni Yayi a exhorté  l’Assemblée nationale et la justice à s’impliquer davantage afin de faire un front commun contre ce mal dont les affres sur notre développement sont incommensurables.

Il a enfin formé à son tour ses vœux de bonne et heureuse année 2014 à tous les responsables d’institution, à leurs collaborateurs et à leurs familles respectives.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)  

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Cérémonie de présentation des vœux du nouvel an: Boni Yayi reçoit les vœux du haut commandement

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Dans son message de vœux au chef de l’Etat, le chef d’état-major général des armées, Denis Gbessemèhlan a d’abord fait état du contexte sécuritaire actuel, caractérisé par une recrudescence sans précédent de la criminalité, du grand banditisme, du terrorisme frontalier, de la piraterie maritime etc. qui constituent aujourd’hui les défis majeurs de la nation et de ses forces armées. Les actions hardies, initiées par le président de la République ont permis de mieux contenir ces différents fléaux, au grand bonheur des paisibles citoyens. Que ce soit dans le domaine de la lutte contre l’insécurité, de la protection de la nature et de l’environnement, de la lutte contre la piraterie, etc. d’importants moyens ont été mis en place  et ont contribué efficacement à assurer la sécurité des personnes et des biens. Entre autres résultats obtenus, nous pouvons citer, la saisie d’importantes quantités de stupéfiants, la baisse de la criminalité avec l’opération Djakpata, sans oublier l’augmentation sensible des recettes douanières. Pour rehausser les performances de l’armée béninoise dans sa croisade contre l’insécurité, Denis Gbessèmèhlan a sollicité du président Boni Yayi une attention particulière pour la prise en charge des quelques difficultés matérielles et financières qui freinent parfois l’élan de la troupe. Il a enfin réitéré l’engagement de la troupe à servir avec abnégation, discipline et loyauté le Bénin, avant d’adresser au Chef de l’Etat et à sa famille ses meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2014.

Très sensible à ces mots, le président Boni Yayi a exprimé en retour toute sa reconnaissance pour l’intrépide combat que mènent les forces de défense et de sécurité contre l’insécurité et l’instabilité transfrontalière. Il a eu une pensée particulière pour les hommes en uniforme en mission à l’extérieur dont la droiture et le professionnalisme, a-t-il souligné font la fierté de notre pays. Le sens aigu de la vertu, de patriotisme,  de don de soi, la disponibilité permanente, la loyauté sont autant de valeurs qui témoignent du caractère républicain de notre armée. Pour le Président Boni Yayi, servir le drapeau est une mission noble, mais exigeante. C’est pourquoi il  exhorte l’armée à plus d’engagement et de professionnalisme tout en saluant la synergie qui a toujours existé entre les différents corps et a permis de planifier et de conduire à bon escient toutes les opérations de défense et de sécurité. Il invite la troupe à maintenir cet esprit de responsabilité et  l’exhorte à ne jamais se laisser se détourner de sa mission et à bannir les mauvaises pratiques qui ternissent l’honorabilité et la crédibilité de l’institution. Il n’a pas manqué de rassurer ses interlocuteurs du ferme engagement du gouvernement à maintenir les efforts en faveur de l’armée. Enfin, le président Boni Yayi a aussi formé ses vœux de bonne et heureuse année 2014 à toutes les forces de défense et de sécurité et à leurs familles respectives.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A L’OCCASION DE LA PRESENTATION DES VŒUX DU NOUVEL AN 2014 DU CORPS DIPLOMATIQUE

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Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission diplomatique,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs du Bénin à la retraite,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs du Bénin,

Mesdames et Messieurs,

L’année 2013 s’est achevée avec ses joies, ses peines et ses incertitudes, et nous voici réunis, comme à l’accoutumée, ainsi que le veut la tradition, pour la cérémonie de présentation de vœux pour la nouvelle année 2014.

 

Après les aimables mots prononcés en votre nom à tous par le Vice-Doyen du Corps Diplomatique, Son Excellence Monsieur ARNALDO CAICHE D’OLIVEIRA, je voudrais vous dire ma joie de vous accueillir en ces lieux et exprimer mes remerciements pour les vœux que vous avez bien voulu former à l’endroit du Peuple béninois, de son Gouvernement, de ma famille et de moi-même.

 

En retour, au nom du Peuple béninois, de son Gouvernement, de ma famille et en mon nom propre, j’adresse à chacune et à chacun de vous, aux Etats et Organisations Internationales que vous représentez ici, mes souhaits de bonne et heureuse année. Puisse cette année être pour vous-mêmes, pour vos Peuples, la communauté internationale et vos familles respectives, une année de paix, de stabilité, de prospérité et de solidarité.

 Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

Il me plaît, en cette circonstance solennelle, de rendre à nouveau un vibrant hommage à Feu Président NELSON MANDELA, ancien Président de la République d’Afrique du Sud, icône internationale et apôtre de la paix, de la tolérance et du dialogue, qui nous a quitté, il y a quelques semaines. 

Que les vertus d’humilité et de paix qui ont caractérisé ce digne fils d’Afrique durant toute sa vie, soient pour nous des préceptes à suivre pour la prospérité de nos nations et la concorde dans le monde de plus en plus marqué par des conflits et violences de tous genres.

Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

Dans votre message, vous avez évoqué avec pertinence les crises multiformes survenues au cours de l’année 2013 dans le monde, et singulièrement les conflits armés, les crises politiques, sociales et économiques, facteurs d’insécurité et d’entraves au développement. Ces crises encore persistantes appellent une meilleure gouvernance mondiale des affaires, le renforcement de la coopération internationale pour le maintien de la paix et de la sécurité collective.

A cet égard, vous avez mis l’accent sur le cas du continent africain particulièrement touché par ces conflits et loué les efforts entrepris par ses dirigeants pour y faire face. Je voudrais vous remercier d’avoir reconnu la contribution positive de mon pays, le Bénin à la résolution de ces conflits. Je vous sais aussi gré de vos remarques élogieuses sur les initiatives prises par mon gouvernement afin d’assurer le rayonnement diplomatique du Bénin sur la scène internationale.

Je me réjouis de constater que la communauté internationale note avec satisfaction les efforts réalisés par mon gouvernement pour le renforcement de la démocratie, de l’unité nationale, de la stabilité, et de la paix, ainsi que l’amélioration des conditions de vie de nos populations ; et une fois encore, je vous en remercie.

Les efforts que vous avez évoqués procèdent de ma conviction que la démocratie va de pair avec le développement et une démocratie qui ne s’accompagne pas d’un mieux-être des populations est un leurre voire un poison pour le peuple. C’est pourquoi les actions de mon gouvernement ont toujours porté sur les domaines créateurs de richesses pour une croissance inclusive et résiliente.

Ainsi au cours de l’année 2013, mon Gouvernement s’est attelé à la réalisation progressive et méthodique des actions contenues dans son Programme de développement à travers, entre autres, la mise en place des réformes pour la promotion de l’agriculture, notamment la production vivrière pour garantir la sécurité alimentaire et la production cotonnière, considérée comme l’un des principaux leviers de l’économie béninoise.

Les efforts ont également porté sur la réduction de la dépendance énergétique du Bénin par la densification du réseau électrique et la mobilisation de ressources financières pour augmenter les capacités énergétiques autonomes du pays ; la recherche des potentialités minières et pétrolières de mon pays ; la poursuite des actions pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement de même que ceux du Développement Durable, ainsi que la prise de mesures pour juguler les effets du changement climatique, notamment avec le lancement du projet «10 millions d’âmes, 10 millions d’arbres». Ces actions concernent également la lutte contre l’insécurité grandissante, les efforts notables dans les secteurs de la santé avec la mise en route de la réforme majeure que constitue le Régime d’Assurance Maladie Universel (RAMU). Je n’oublie pas l’éducation avec la poursuite et l’extension de la politique de gratuité, ainsi que la solidarité nationale, afin d’assurer la sécurité humaine à nos concitoyens.

Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

Mon Gouvernement n’a cessé de s’employer à asseoir les bases d’un véritable développement économique et social du Bénin, dans le strict respect des règles démocratiques.

 Je voudrais à cet égard, vous rassurer de l’engagement ferme de mon Gouvernement à œuvrer inlassablement pour la prospérité partagée et le mieux-être de toutes les Béninoises et de tous les Béninois, sans distinction aucune, à poursuivre et à renforcer le vaste Programme de grands travaux entamé depuis 2006 et à promouvoir les instruments d’une bonne gouvernance politique, économique et sociale, à travers, entre autres,

 -         la mise en œuvre de la loi sur la corruption et le renforcement de la lutte contre l’impunité par des réformes constitutionnelles tendant à inscrire dans notre loi fondamentale le principe de l’imprescriptibilité des crimes économiques ainsi que la réforme de notre système judiciaire pour promouvoir l’éthique, la morale, l’esprit de responsabilité et le sentiment républicain de défense de l’intérêt général dans la maison justice, afin d’en faire un véritable secteur d’accompagnement des dynamiques de développement et de modernisation de la société béninoise ;

-         l’assainissement des finances publiques et le renforcement des règles de transparence et d’obligation de reddition des comptes, notamment par la création par voie de réforme constitutionnelle de la Cour des Comptes, et ce conformément aux directives de l’UEMOA ;

-         l’approfondissement de l’Etat de droit et le renforcement des instruments de défense des droits de l’homme, notamment la volonté d’instaurer par la loi, le principe de la parité homme-femme dans toutes les instances de pouvoir électives et nominatives dans mon pays ;

-         l’initiation de réformes parlementaires et du système partisan tendant à lutter contre la transhumance politique et à réduire la prolifération incontrôlée des formations politiques souvent sans existence réelle sur le terrain ;

-         l’amélioration continue du climat des affaires et la promotion du partenariat public-privé en vue de l’accélération de la croissance économique et de la création d’emplois pour les jeunes ;

-         les réformes portuaires destinées à imprimer une nouvelle dynamique au Port de Cotonou, aux fins de le hisser au rang des grands standards internationaux.

Pour faire aboutir toutes ces réformes, nous avons besoin de l’accompagnement de nos partenaires au développement, d’où l’offensive diplomatique permanente que déploie mon gouvernement. 

-         Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

-         Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission diplomatique,

-        Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

-         Mesdames et Messieurs,

Au cœur de la politique extérieure et de l’action diplomatique de mon pays figurent en bonne place, d’une part la question des relations de bon voisinage en vue de la construction d’un espace sous-régional de sécurité et d’intégration, et d’autre part les relations d’amitié et de coopération entre les peuples, afin d’assurer la sécurité collective au sein de la communauté internationale et une gouvernance concertée et inclusive des affaires du monde.

Nous avons œuvré en pleine harmonie avec les instances de notre organisation continentale, l’Union Africaine, afin de trouver des solutions durables aux foyers de tension et à de l’instabilité sur le continent africain, dont les derniers avatars sont les crises politico-militaires à la limite de la guerre civile en République centrafricaine et au Soudan du Sud ; de trouver les voies et moyens pour mettre en œuvre l’Architecture africaine de paix et de sécurité, notamment la mise en place de la Force Africaine en Attente (African Standby Force) ; de poursuivre la construction de partenariats stratégiques en direction de l’Asie, du monde arabe, de l’Amérique, de l’Union Européenne, etc. ; de mener le dialogue politique international nécessaire pour parvenir à la réforme du système des Nations Unies, en particulier le Conseil de Sécurité suivant le Consensus d’Ezulwini. Mon pays a également poursuivi les échanges dans le cadre des organisations sous-régionales sur les questions majeures comme celle des Accords de Partenariats économiques (APE) avec l’Union Européenne, pour ne citer que cet exemple.

L’année écoulée aura été particulièrement intense, comme vous veniez de le mettre en relief, en matière de grandes activités diplomatiques menées par mon Gouvernement, dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération qui existent entre le Bénin et les pays frères et amis, mais également dans la perspective d’un meilleur positionnement de mon pays dans le concert des nations.

Au niveau de la consolidation des relations d’amitié et de coopération, j’ai effectué des visites officielles ou de travail dans un certain nombre de pays et auprès des Organisations internationales que vous représentez ici, notamment au Canada, en Allemagne, en France, au Japon, en Turquie, au Saint-Siège, au siège de la FAO à Rome, sans compter les multiples rencontres statutaires et de haut niveau des Organisations sous-régionales, régionales et internationales auxquelles mon pays appartient.

J’ai également reçu dans le cadre de l’excellence des relations d’amitié et de la considération, dont bénéficie mon pays, plusieurs de mes Pairs, Chefs d’Etat, qui ont bien voulu effectuer des visites d’Etat ou de travail ici, pour mieux dynamiser la coopération bilatérale. Il s’agit en l’occurrence des Présidents de la République de Côte d’Ivoire, du Liberia, du Ghana, du Togo, du Sénégal, de la Guinée Equatoriale, du Niger, du Nigeria, ainsi que le Président par intérim du Mali, sans oublier le séjour du Président Mahmoud Ahamadinejad de la République Islamique d’Iran dans mon pays. Au total, Dix (10) Chefs d’Etat ont visité le Bénin au cours de l’année 2013.

 

D’autres éminentes personnalités gouvernementales venues des cinq continents et de nombreuses Institutions internationales ainsi que de nombreux partenaires techniques et financiers, ont également effectué des visites de travail au Bénin, afin de mieux apprécier le niveau d’évolution de la coopération ou des projets et programmes de développement, dont ils ont la charge du financement.

 

Je voudrais leur marquer à tous la gratitude du peuple béninois et de son gouvernement.

 

Monsieur le vice-Doyen du Corps diplomatique,

Mesdames et Messieurs,

 

La quête permanente de la paix, de la stabilité et de la sécurité sans lesquelles aucun développement n’est possible, est restée au cœur de notre action diplomatique tout au long de l’année 2013. C’est pourquoi mon pays a été présent sur tous les fronts diplomatiques ayant connu des questions de lutte contre le terrorisme international, la criminalité transfrontalière, la lutte contre les trafics de tous genres, contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, ainsi que la lutte contre la piraterie maritime.

C’est dans ce cadre que mon pays a accueilli la réunion ministérielle préparatoire au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats membres de la CEDEAO, de la CEEAC et de la Commission du Golfe de Guinée sur la Sécurité et la Sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée tenu en juin 2013 à Yaoundé au Cameroun.

 

La paix et la sécurité en relation avec la problématique du développement en Afrique ont également été au cœur du Sommet de l’Elysée, auquel mon pays a pris une part active sans compter les rencontres au sommet dans le cadre des partenariats stratégiques du continent africain avec le reste du monde, notamment lors de la TICAD V à Yokohama au Japon, du Sommet Afrique-Monde Arabe à Koweit-City ainsi que lors de la rencontre entre leaders africains et leaders des BRICS en marge de leur 5ème sommet tenu à Durban en Afrique du Sud.

 

Ces déplacements sont autant d’événements et d’occasions qui ont permis à mon Gouvernement de renforcer les liens d’amitié et de coopération avec vos Pays et les Organisations que vous représentez, d’apporter sa contribution à la recherche de solutions aux grands enjeux sous-régionaux, régionaux et internationaux, mais aussi de renouveler ou de négocier un certain nombre d’Accords qui, j’ose espérer, de par votre détermination et votre disponibilité renouvelées, contribueront à relever les défis de développement du Bénin.

 

Ce fut également l’occasion pour le Bénin d’être honoré par :

-         la FAO, à travers le Prix qui a été décerné à mon pays, en reconnaissance des efforts pour l’atteinte, avant 2015, de l’objectif relatif à la diminution de moitié des populations souffrant de la faim ;

-         sa désignation pour assumer pour un mandat de deux (02) ans, la Présidence en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA ;

-         son élection pour assumer la Présidence en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Autorité du Bassin du Fleuve Niger (ABN).

 

Au titre de la contribution au programme de développement de mon pays, il me plaît de relever les précieux apports de vos pays ou Organisations au cours de l’année écoulée, et ceux découlant de la signature des Accords de coopération, de Document-cadre de coopération, des Echanges de notes, de Commissions Mixtes ou de Négociations Intergouvernementales, notamment avec l’Allemagne, la France, le Royaume de Belgique, les Pays Bas, la Chine, le Japon, la Suisse, les Etats-Unis d’Amérique, l’Inde, l’Iran, etc. Ces contributions annoncées sur des périodes de Un à Trois ans se chiffrent à plus de 340 milliards de francs CFA.

 

A tout cela, il faut ajouter le prêt de 188 millions de dollars, soit 94 milliards de francs CFA que le Brésil a accordé au Bénin dans le cadre de la réalisation de la route Kétou-Savè, ainsi que les engagements pris avec la Turquie pour une ligne de crédit de 300 millions de dollars, soit 150 milliards de francs CFA, sans compter les apports des acteurs du secteur privé rencontrés lors des différents déplacements à l’extérieur. A titre d’illustration on peut citer, d’une part l’engagement du Groupe turc MNG à hauteur de 300 millions de dollars, soit 150 milliards de Francs CFA pour la réalisation du barrage hydro-électrique de Kétou-Dogo Bis et d’autres infrastructures complémentaires ; et d’autre part l’engagement du Groupe Bolloré dans la réalisation du tronçon Cotonou-Niamey du Projet régional de la Boucle ferroviaire, qui a fait l’objet de la signature d’un Mémorandum d’Entente entre le Bénin, le Niger, le Groupe Bolloré et des opérateurs économiques des deux pays en Novembre 2013.

 

Par ailleurs, les négociations entamées avec l’Union Européenne dans le cadre du 11ème FED sur la période 2014-2020 devraient permettre à notre pays de bénéficier d’une contribution de l’ordre de 372 millions d’Euro, soit 245 milliards de Francs CFA.

 

Je ne manquerai pas non plus d’évoquer les nouvelles enveloppes de financement annoncées au cours de l’année 2013 dans le cadre des partenariats stratégiques entre l’Afrique et un certain nombre de pays et de régions du monde, notamment le Japon avec 32 milliards de dollars sur les cinq années à venir dans le cadre de la TICAD V ou encore l’annonce faite par l’Emir du Koweit de 1 milliard de dollars à l’occasion du 3ème Sommet Afrique-Monde Arabe tenu à Koweit-City en Novembre 2013. Il s’agit là autant de nouveaux guichets auxquels le gouvernement du Bénin peut s’adresser pour le financement de nouveaux projets destinés à améliorer le mieux être de ses populations.

Comme vous pouvez le constater, l’option pour la diplomatie de développement, axe stratégique majeur de notre politique extérieure, connaît des résultats tangibles grâce à la coopération fructueuse avec vos pays et organisations, auxquels je tiens à exprimer la gratitude du Peuple béninois et de son gouvernement pour la confiance que vous ne cessez de leur accorder.

Monsieur le Vice-Doyen du Corps diplomatique,

L’action diplomatique sous ses diverses formes au plan national a été marquée par l’organisation de plusieurs rencontres. Je n’en veux pour preuve que :

-           la tenue de la Première édition du Dialogue Bénin-Union Européenne conformément aux dispositions de l’Art.8 de la Convention de Cotonou de juin 2000 ;

-          l’organisation de la Première édition du Forum du Développement Rural en Afrique sur le thème « La transformation rurale durable à l’ordre du jour en Afrique», que j’ai présidé en relation avec l’Agence du NEPAD, en ma qualité de Champion désigné de l’Union Africaine pour l’Agriculture, en prélude à l’Année de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle à laquelle l’Union Africaine a décidé de consacrer l’année 2014 ;

-          l’organisation du Forum National de la Diaspora (FONAD) à Cotonou. La diaspora béninoise est un acteur majeur du développement national de par les transferts financiers directs de l’ordre de 136 milliards de FCFA rien qu’en 2012, soit plus que l’aide publique au développement au cours de la même année.

Monsieur le Vice-Doyen du corps diplomatique,

Au plan de la coopération multilatérale, l’année 2013 a été aussi marquée par la présence active et continue du Bénin dans les instances internationales, aussi bien au siège des Nations Unies à New York que partout ailleurs où se discutent les grandes questions du monde actuel notamment les questions relatives au développement durable, à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, à l’Agenda de Développement Post 2015, aux Droits de l’Homme, aux Changements climatiques, aux armes chimiques et biologiques, à l’énergie nucléaire, à l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques, à la protection de la couche d’ozone, etc.

 

Mon pays a également assuré sa participation régulière, en sa double qualité de membre de l’ECOSOC et de Président en Exercice du Bureau Mondial de Coordination des PMA, à la session de fond 2013 du Conseil Economique et Social des Nations Unies  à Genève. Il a en outre pris part aux différentes sessions du Conseil des Droits de l’Homme, en tant que membre dudit Conseil, à la 57ème session de l’Assemblée Générale de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique et à la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

Telles ont été les principales activités diplomatiques de rayonnement et de positionnement de mon pays au cours de l’année écoulée.

Il me plaît de vous exprimer mes profonds remerciements pour la sollicitude et la détermination dont chacun de vous a fait montre en 2013 pour accompagner les efforts de mon Gouvernement, dans ce vaste chantier de reconstruction nationale en vue d’améliorer le mieux-être de mes compatriotes.

Cependant, en dépit des efforts appréciables de la Communauté internationale, vous convenez avec moi que des défis et des enjeux demeurent pour nos pays et pour nos Peuples. Ces défis ont pour noms : les activités illicites transfrontalières de groupes terroristes dans la bande sahélo-saharienne, la persistance des foyers de tension sur le continent africain, les trafics d’armes et de drogue, la crise énergétique, le chômage des jeunes, etc.

Je me réjouis des grands efforts qui ont été consentis par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la sous-région, de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de la France, des Etats de bonne volonté et de l’ONU, ayant permis le retour du Mali, pays frère et ami, à l’ordre constitutionnel et à la stabilité.

-         Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

-         Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission diplomatique,

-         Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

-         Mesdames et Messieurs,

Je voudrais vous rassurer de ma ferme détermination et celle de mon Gouvernement à travailler avec l’ensemble des Institutions de la République pour l’organisation des prochaines élections municipales et communales en 2014, en vue de garantir les conditions du développement local dans nos Communes.

Par ailleurs, pour l’année 2014, mon Gouvernement envisage sur le front de la Diplomatie, les actions ci-après :

-         Un vaste redéploiement du personnel diplomatique par la nomination d’une quinzaine de nouveaux ambassadeurs, afin de dynamiser l’action diplomatique ;

-         la mise en œuvre réaliste des propositions issues du premier Forum National sur la Diaspora (FONAD), en vue d’une meilleure participation des Béninois de l’Extérieur  au développement du pays ;

-         la tenue de la Table ronde des Partenaires au développement prévue à Paris en mars 2014 ;

-         la Conférence ministérielle sur les Nouveaux Partenariats pour le Développement des Capacités productives des PMA à Cotonou, en Avril 2014 ;

-         l’organisation en relation avec la Commission de l’Union Africaine et l’Agence du NEPAD de la Conférence sur l’emploi et les compétences en Afriques particulièrement en milieu rural ;

-         la tenue le 15 janvier prochain des consultations régionales du Panel des Eminentes Personnalités sur l’avenir du Groupe ACP ;

-         l’élargissement de la Carte diplomatique et consulaire du Bénin avec l’ouverture de nouvelles Représentations diplomatiques et consulaires ;

-         l’amélioration dans la mise en œuvre des privilèges et immunités accordées aux membres du Corps diplomatique et consulaire ainsi que les Représentants des Organisations Internationales accréditées au Bénin ;

-         l’organisation d’une nouvelle édition de la Conférence des Ambassadeurs du Bénin à l’étranger ;

-         la poursuite de l’engagement du Bénin sur les différents théâtres de maintien de la paix.

-         Monsieur le Vice-Doyen du Corps Diplomatique,

-         Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission diplomatique,

-         Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

-         Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs du Bénin à la retraite,

-         Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs du Bénin,

-         Mesdames et Messieurs,

Je puis vous assurer de ma ferme volonté à poursuivre, au cours de l’année 2014, la franche collaboration pour que se renforcent davantage dans la compréhension mutuelle, nos relations de coopération et d’amitié.

 

En vous réitérant une fois encore mes sincères vœux de Bonne et Heureuse Année 2014, je vous prie, Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de Mission Diplomatique et Consulaire ainsi que les Représentants des Organisations Internationales, de bien vouloir transmettre à Vos Illustres Chefs d’Etat et de Gouvernement et aux Hauts Dirigeants des Organisations Internationales dont vous êtes les dignes représentants chez nous au Bénin, mes souhaits de Santé, de Paix, de Bonheur et de Succès dans leurs missions respectives.

 

Bonne et Heureuse Année 2014 !

Vive le Bénin !

Vive la Communauté Internationale !

Que Dieu vous bénisse !

Je vous remercie.

 

Thème principal: 

ALLOCUTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CHEF DE L’ETAT CHEF DU GOUVERNEMENT En réponse aux vœux présentés par le Cadre National de Concertation de la Société Civile

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Mesdames et Messieurs les membres  du Gouvernement,

Monsieur le Président du Cadre National de Concertation de la Société civile,

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations de la Société Civile,

Mesdames et Messieurs,

 

C’est avec un réel plaisir que je reçois les bons vœux que vous avez bien voulu former, au nom du Cadre National de Concertation de la Société Civile, à moi-même, à mon Gouvernement, à ma famille et à toute la Nation béninoise.

 

Je salue par ailleurs l’adhésion pleine et entière de la société civile aux grandes réformes initiées par mon gouvernement, en conformité avec le projet de société que j’ai proposé au Peuple béninois et sur la base duquel il m’a renouvelé sa confiance en mars 2011 en me reconduisant à la tête de notre cher et beau pays, la République du Bénin.

 

Il s’agit des réformes en cours dans le secteur agricole, notamment le redressement de la filière coton, si vitale pour l’économie nationale, et l’organisation progressive d’autres filières, comme le palmier à huile, l’ananas, l’anacarde etc. dans un souci de diversification de nos cultures d’exportation.

 

Il s’agit aussi du régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) qui vise à démocratiser l’accès aux soins de santé primaires et à instaurer une plus grande justice sociale en matière de santé au profit du peuple travailleur, producteur de la richesse nationale.

 

Il s’agit enfin de la refondation, c’est-à-dire du retour à nos valeurs citoyennes de probité, d’honnêteté, de discipline, de travail bien fait, de bonne gouvernance, d’amour pour la patrie, comme vous l’avez si bien rappelé et de la lutte contre la corruption qui est devenue une nécessité incontournable si notre pays aspire réellement au développement et à la prospérité.

 

De fait, les rapports entre le gouvernement et les Organisations de la Société Civile doivent s’appuyer sur un processus dynamique et interactif de communication avec pour finalité d’ancrer l’action gouvernementale dans le corps social.

 

 

Mesdames et Messieurs,

 

La Société civile béninoise joue de plus en plus un rôle prépondérant dans le processus de consolidation de la démocratie dans notre pays.

 

C’est pourquoi mon Gouvernement plaide en faveur de l’édification d’une Société civile forte, indépendante de la sphère politique et à même de jouer son rôle avec professionnalisme.

 

Il est en effet regrettable que certaines Organisations de la Société Civile servent de bases arrières à des formations politiques ou se retrouvent de façon constante en collusion d’intérêts avec ces dernières ; ce qui n’est pas de nature à renforcer leur crédibilité aux yeux des citoyens.

 

Pour sa part, mon gouvernement s’efforce d’établir un partenariat stratégique et mutuellement avantageux avec les Organisations de la Société Civile qui le désirent.

 

A cet égard, il me plaît  de rappeler ici les temps forts qui ont marqué ce partenariat au cours de l’année qui s’achève. Je voudrais citer :

 

  • l’implication de la société civile dans les actions de développement, notamment l’accompagnement dans l’exécution des programmes et projets de développement ;
  • le démarrage du processus d’élaboration de la loi sur la liberté associative en République du Bénin ;
    • l’organisation du séminaire national sur le dialogue interreligieux et œcuménique ;
    • la participation au contrôle citoyen des affaires publiques ;
    • la mise en place de points focaux de suivi des Organisations de la Société civile (OSC) dans les ministères sectoriels en vue de capitaliser les appuis sectoriels de l’Etat en direction desdites Organisations ;
    • l’organisation des formations délocalisées dans tous les départements au profit des Organisations de la Société Civile ;
    • la signature d’accord-cadre avec les ONG et associations  nationales qui en  remplissent les conditions ;
    • l’appui financier direct aux actions des OSC sur le terrain, notamment les ONG ;
    • le financement des projets initiés par les ONG et l’appui-conseil aux OSC et aux acteurs culturels grâce à l’appui de l’Union Européenne à travers le Programme Société Civile et Cultures ; ce qui a permis de sélectionner cent trois (103) projets portés par des OSC et des acteurs culturels, le tout pour un montant global de près de quatre milliards trois cent trente-cinq millions cent quatre-vingt mille sept cent quarante-huit  (4.335.180.748) de FCFA ;
    • l’appui institutionnel du gouvernement à la chefferie traditionnelle et aux confessions religieuses, d’un montant de cinq cent millions (500.000.000) FCFA.

 

Ces importantes actions ont été entreprises par mon Gouvernement qui s’est résolument engagé à offrir et à garantir à la société civile de notre pays l’espace nécessaire à son action et à son épanouissement.

 

Du reste, la diversité et la qualité des actions que mènent  les Organisations de la société civile aux côtés de nos laborieuses populations justifient cet engagement.

 

Aussi voudrais-je vous rassurer que l’appui budgétaire qui a été accordé dans le courant de l’année 2013 à certaines de leurs composantes sera renouvelé et renforcé pour permettre à la société civile béninoise de disposer de moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs qu’elle s’est assignée.

 

Par ailleurs, mon Gouvernement élaborera, au cours de l’année 2014, une politique nationale de promotion et d’appui aux OSC. Mon vœu le plus sincère est que la Société civile évite les dissensions cycliques et inutiles qui la minent et qu’elle retrouve sa cohésion interne afin qu’elle soit plus forte et plus dynamique.

 

Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile ;

 

J’ai pris bonne note de vos préoccupations, du reste légitimes, de voir institutionnaliser un espace périodique de dialogue entre le gouvernement, la société civile et les partenaires techniques et financiers et que j’avais moi-même suggéré il y a quelques années.

 

A cet égard, je puis vous assurer de la disponibilité de mes collaborateurs, c’est-à-dire les membres du gouvernement concernés. Seule reste à négocier celle des partenaires et qui devrait nous être également acquise.

 

En ce qui concerne la correction de la LEPI, vous savez qu’une commission mise sur pied par l’Assemblée nationale dénommée COS-LEPI et qui bénéficie de l’appui technique et financier du gouvernement est à pied d’œuvre pour doter notre pays d’une liste électorale consensuelle qui garantisse des élections pacifiques et transparentes, débarrassées de toutes contestations.

 

S’agissant de la construction de certaines infrastructures qui vous tiennent à cœur ainsi qu’aux braves populations, notamment le pont de Tovègbamè et la route Akassato/Bohicon, mon gouvernement a déjà bouclé les financements requis et les travaux démarreront dans les tout prochains jours.

 

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations de la Société Civile,

 

 

Au nom de mon Gouvernement, du Peuple béninois tout entier et en mon nom personnel, je voudrais saisir cette occasion pour vous féliciter et vous encourager pour les différentes actions pertinentes que vous menez pour consolider les acquis de notre démocratie, asseoir une paix sociale durable et pour faire reculer les limites de la pauvreté dans notre pays.

 

Puisse Dieu, le Tout-Puissant et le Miséricordieux, vous fortifier dans vos différentes entreprises afin que le changement social qualitatif que nous appelons de tous nos vœux devienne une réalité.

 

Bonne et heureuse année 2014 à chacune et chacun.

 

Vive la démocratie,

Vive la Société Civile,

Vive le Bénin,

Je vous remercie.

Thème principal: 

Palais de la Marina: Les vœux du corps diplomatique, de la société civile et des maires du Bénin à Boni Yayi.

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Au nom de ses pairs, l’ambassadeur du Brésil près le Bénin Arnaldo Caïce d’Oliveira, a dans son message de vœux, passé en revue, l’état des lieux de la coopération internationale. Les conflits qui touchent particulièrement le continent africain, constituent, selon lui, une menace pour la paix et la sécurité et méritent une attention soutenue. Les nouveaux défis de l’humanité appellent de la part de la communauté internationale une meilleure gouvernance planétaire et une participation active de toutes les régions du monde. Le Bénin, par sa diplomatie offensive, a en 2013, contribué à la résolution de certaines crises, dont le Mali. L’ambassadeur brésilien n’a pas manqué de rappeler les efforts déployés au plan national, avec le concours de la communauté internationale, pour améliorer la qualité de vie des populations. La distinction décernée par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement en est une preuve palpable. Tout en saluant les actions en cours, il a exhorté le gouvernement à accorder toute l’attention requise aux nombreux défis encore persistants tels que la réforme de la justice, l’assainissement du climat des affaires, l’emploi des jeunes etc. il promet le soutien de la communauté internationale à cet effet, avant de souhaiter au président Boni Yayi, à sa famille et à son gouvernement, une année d santé de succès et de prospérité.

En réponse, le président Boni Yayi a salué les efforts que déploie la communauté internationale pour assurer la paix, la sécurité et le bien être des populations à l’échelle mondiale. Il a évoqué les problèmes de la criminalité transfrontalière, du terrorisme international, de la piraterie maritime pour lesquels la communauté internationale consent, en synergie avec les Etats, de lourds investissements tant humains, matériels que financiers. Il a particulièrement salué les efforts des nations unies pour ramener la paix au Mali et débarrasser le Sahel du  péril djihadiste qui menaçait toute la région. S’agissant de la coopération internationale avec le Bénin, le chef de l’Etat a exprimé ses gratitudes pour la remarquable contribution des partenaires bilatéraux et multilatéraux aux efforts du Bénin, dans son combat pour le mieux être. Il promet la poursuite sans relâche de ces efforts pour une meilleure création de la richesse nationale et une répartition équilibrée de cette dernière. Les différents chantiers de développement ouverts dans tous les secteurs, assure le chef de l’Etat, seront poursuivis avec plus d’engagement et de détermination pour asseoir les bases d’une économie prospère et durable. S’agissant des défis liés à la justice, à lutte contre la corruption, le chômage des jeunes, l’amélioration du climat des affaires, etc. le chef de l’Etat promet en faire une priorité tout au long de la nouvelle année à travers la poursuite et le renforcement des réformes engagées.

Le président Boni Yayi a saisi l’occasion de cette cérémonie pour passer en revue les activités diplomatiques du Bénin en 2014. Plusieurs visites, réunions internationales, et sommets ont meublé l’agenda diplomatique du chef de l’Etat qui en a tiré pour le pays des ressources substantielles. Le président Boni Yayi promet de nouvelles actions pour 2014 au nombre desquelles, l’ouverture de nouvelles chancelleries et missions diplomatiques, la nomination de nouveaux ambassadeurs, la mise en œuvre des recommandations du forum national de la diaspora (Fonad), l’organisation de la table ronde des partenaires, l’organisation de la conférence sur les capacités politiques des Pays les moins avancés (Pma) dont le Bénin assure actuellement la présidence, etc. Au niveau international, Boni Yayi réaffirme son attachement à la réforme du système des nations unies pour meilleure gouvernance mondiale.

Enfin, le président Boni Yayi a formé ses meilleurs vœux de santé, de paix, de bonheur, de succès et de prospérité, aux chefs de mission et aux représentants des organisations internationales, à leur familles et à leurs pays respectifs.

Peu après les chefs de mission diplomatique, le président Boni Yayi a également reçu les bons vœux de nouvel an de la société civile et des communes du Bénin. A cette occasion, le chef de l’Etat, dans un langage de vérité, a mis le doigt sur les plaies qui freinent le développement de notre pays au nombre desquelles la corruption, la mauvaise foi, la perte de confiance dans les institutions, les accointances entre la société civile et les milieux politiques et d’affaires, etc. Il a exhorté ces composantes majeures de la société béninoise à peser de tout leur poids pour une rééducation des mentalités indispensable à la  remise de notre pays sur les rails du développement.

 Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

 

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Présentation des vœux au président Boni Yayi : L’exécutif sacrifie à la tradition

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Dans son message, François Abiola a fait un bref rappel des actions menées par le gouvernement tout au long de l’année écoulée, sous la houlette du président Boni Yayi. Les grandes réformes courageusement initiées par le président de la République et conduites par l’ensemble du gouvernement ont été passées en revue par le ministre d’Etat qui exhorte ses collègues à redoubler d’ardeur, de solidarité, et d’abnégation pour faire faire face aux nouveaux défis de notre pays. Pour le ministre d’Etat François Abiola, la détermination et l’esprit de sacrifice du président Boni doivent servir de d’exemple à tous les ministres pour une meilleure conduite des politiques et actions de développement.

Dans sa réponse au gouvernement, le chef de l’Etat a demandé à ses ministres de bannir de leur esprit, toute autosatisfaction, pour faire face dans un élan collectif et en toute humilité aux nouveaux défis de la nation. Les questions majeures de l’emploi, de l’indépendance énergétique, de la transformation rurale et surtout celle  de la lutte contre la corruption et l’impunité sont des défis majeurs, évoquées par le ministre d’Etat dans son message de vœux, méritent de la part du gouvernement une plus grande cohésion du gouvernement afin d’inscrire définitivement notre pays sur les rails du développement. Pour ce faire, Boni Yayi a exhorté ses ministres à inscrire les valeurs d’éthique et de spiritualité au fronton de leurs actions. Le travail bien fait, la sincérité au peuple, la solidarité gouvernementale, a-t-il indiqué, doivent être le nouveau crédo des membres du gouvernement, qui doivent mieux que par le passé, ériger le principe de reddition des comptes comme valeur cardinale. Le président Boni Yayi a enfin souhaité à ses ministres et à leurs familles respectives ses vœux de bonne et heureuse année.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

 

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES

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REPUBLIQUE DU BENIN

Fraternité – Justice - Travail

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PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

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SECRETARIAT GENERAL

DU GOUVERNEMENT

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N°01/ PR/SGG/COM/EXTRA

COMMUNIQUE

Le Conseil des Ministres s’est réuni les jeudi 02 et vendredi 03 janvier 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au début de la séance, le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence à la mémoire des feus :

-       Prosper Yatopa OUIN-OURO, Brigadier des Douanes à la Retraite, père de Monsieur Edouard A. OUIN-OURO, Administrateur Civil, ancien Secrétaire Général de la Présidence de la République, décédé le 30 novembre 2013 ;

 

-       Alexandre DURAND, Magistrat Honoraire, ancien Président de Chambre à la Cour Suprême, décédé le 08 décembre 2013 ;

-       Capitaine de frégate FabienK. TALON, ancien Commandant des Forces Navales, décédé le 26 novembre 2013 ;

 

-       Idrissou LAWANI, Père de Monsieur Badirou LAWANI, Magistrat, Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou par intérim, décédé le 16 novembre 2013 ;

 

-       Augustin HOUNMENOU, père du Docteur Bernard G. HOUNMENOU, Vice-doyen de la Faculté des Sciences et de Gestion (FASEG) de Savè ;

 

-       Eusèbe Tchoaïhoun ADISSO, Contrôleur des PTT à la retraite, Président de l’Association des Parents d’élèves du C.E.G. de Savalou, Beau-père de Monsieur Marcel Ayité BAGLO, Directeur Général de l’Agence Béninoise de Gestion Intégrée des Espaces Frontaliers,  décédé le 09 novembre 2013 ;

 

-       Marie GBADE, épouse ALOKPON, mère de Monsieur Jean Benoit ALOPKON, précédemment Directeur Exécutif de l’Agence Nationale des Béninois de l’Extérieur, décédée le 14 octobre 2013.

Au cours de la séance, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement a fait au Conseil des Ministres le point d’un certain nombre d’enjeux et de défis à relever par le Gouvernement au titre de l’année 2014.

Au titre de ces défis, figure en première ligne la question de l’énergie.

En effet les difficultés que connaît le pays en matière d’approvisionnement en énergie électrique mérite que des solutions hardies soient trouvées. Aussi a-t-il demandé que soit fait le point des structures de production et de fourniture d’énergies existantes sur le territoire national.

Prenant acte de ce défi, le Conseil des Ministres a décidé du principe :

·      de la mise en place d’une autorité de régulation de l’énergie ;

·      de la modernisation des installations et du réseau électrique ;

·       de la modernisation de la gouvernance de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) ;

·      de l’étude des conditions d’amélioration du rendement de la Turbine à gaz de Maria Gleta ;

·      de l’ouverture du secteur de l’énergie à des opérateurs privés.

La question de l’amélioration de la gouvernance des Entreprises Publiques est également un défi à relever au cours de l’année qui commence. Il s’agirad’améliorersignificativement la gouvernance de ces entreprises publiques afin de les amener  à contribuer au budget de l’Etat et au développement de la Nation.

A cet effet, le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective a rendu compte au Conseil des Ministres de la synthèse des rapports provisoires de la mission d’audit de huit  (8) sociétés d’Etat que sont Bénin Telecom SA, le Port Autonome de Cotonou, la Société Béninoise d’Electricité et d’Eau (SBEE), la Société Nationale pour la Promotion Agricole (SONAPRA), la Société Nationale de Commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP), la Société de Développement du Coton (SODECO), l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et la Société Béninoise de Manutentions Portuaires (SOBEMAP).

Le Conseil a pris acte de cette communication  et a décidé d’examiner les résultats des audits des entreprises publiques concernées dans les tous prochains jours.

Toujours dans le cadre de la gouvernance des entreprises publiques, l’Inspecteur Général d’Etat a présenté au Conseil des Ministres le rapport de la Commission chargée de vérifier le bien fondé des irrégularités dans le fonctionnement et la gestion de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), objet de dénonciation contenue dans le rapport de fin mandat du Président du Conseil d’Administration sur la période du 11 décembre 2009 au 15 mars 2013.

Ledit rapport relève la vétusté des textes régissant la CNSS, l’existence d’un climat délétère entre le Directeur Général et les membres du Conseil d’Administration de la Caisse.

 Cette ambiance impacte négativement sur la gouvernance de l’entreprise et n’est pas de nature à permettre à la CNSS de faire sereinement face aux nouveaux défis, notamment à l’amélioration de la productivité à travers une gestion conséquente et pertinente de ses ressources.

En effet, à la date du 02 janvier 2014, du fait de cette ambiance délétère, le budget exercice 2014 est encore en souffrance à la CNSS ; ce qui ne favorisera pas son examen et son adoption à bonne date par le Conseil des Ministres.

Il faut toutefois noter que ni le rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE), ni celui d’audit international n’ont relevé aucun fait de prévarication ou de détournement de deniers publics à l’encontre du Directeur Général contrairement  aux intoxications amplement distillées dans certaines presses.

Mais en raison de la situation de tension permanente entre le Conseil d’Administration et le Directeur Général de la  Caisse Nationale de Sécurité Sociale, le Conseil des Ministres a décidé d’appeler ce dernier à d’autres fonctions.

En prenant cette décision, le Gouvernement s’engage en relation avec les partenaires sociaux et les membres du Conseil d’Administration, à instaurer un meilleur climat de travail en vue de la modernisation des textes régissantle fonctionnement de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de manière à assurer son rendement maximum pour le bien-être de tous ses actionnaires. La relecture des textes de la CNSS devrait passer par la revue des procédures, les attributions du Directeur Général et les prérogatives dévolues au Conseil d’Administration dans le sens de l’instauration d’un climat de confiance mutuelle, de franche collaboration entre les acteurs et propice au bon fonctionnement de  la Caisse.

Le Président de la  République a enfin instruit tous les Ministres pour élaborer sous quinzaine et chacun en ce qui le concerne, des plans de travail annuel (PTA) de leur ministère respectif à examiner lors d’un séminaire gouvernemental.

Le Conseil des Ministres a  adopté plusieurs projets de décrets notamment :

-       le projet de décret portant transmission à l’Assemblée Nationale pour autorisation de ratification de l’accord de prêt signé avec la Banque d’Investissement et de Développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC), dans le cadre du financement partiel de la deuxième phase du projet de pavage de rues et d’assainissement dans les communes de Ouidah, Bohicon, Pobè, Sakété et Dassa-Zounmè ;

-       les projets de décret portant approbation de plusieurs  Sociétés d’Etat, Offices et Organismes sous tutelle ;

-       plusieurs projets de décret portant renonciation à la nationalité béninoise ;

-       cinq projets de décrets portant attributions, organisation et fonctionnement de Ministères.

Toujours au cours de la séance, le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective, Président du comité interministériel de gestion de la campagne cotonnière a présenté au Conseil des Ministres une communication conjointe relative au compte rendu des négociations avec les sociétés d’égrenage de coton et du contrat type d’égrenage à façon au titre de la campagne cotonnière 2013-2014.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a demandé aux membres dudit comité de poursuivre les négociations avec les égreneurs dans le sens d’assurer un compte d’exploitation prévisionnel positif, d’éviter des surcroîts de charges sans considération avec les coûts mondiaux du coton.

Le Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement a fait au Conseil des Ministres, le point des projets d’assainissement des villes sur financement  extérieur  sur toute l’étendue du territoire national.

 Il ressort de ce point que des travaux ayant bénéficié de financement dans la période de 2011 à 2013 sont achevés ou presque dans les villes de Kétou, de Savè, de Tchaourou, de Porto-Novo, d’Abomey-Calavi, de Savalou, de Malanville, de Klouékanmè et de Cotonou.

Pour la poursuite de ces travaux, certaines villes ont bénéficié d’une seconde phase de financement. Il s’agit des villes de Bohicon, de Kandi, de Kétou, de Savè, de Tchaourou, de Ouidah et de Savalou.

Les travaux de cette phase vont être lancés très prochainement. Dans le même cadre, le Ministère de l’Urbanisme a lancé des requêtes à l’endroit de divers bailleurs de fonds pour la poursuite des travaux de pavage et d’assainissement dans les villes de Cotonou et d’Abomey. La réaction desdits bailleurs est attendue incessamment. Pour les villes de Pobè, de Sakété et de Dassa-Zoumè,le processus de ratification des accords de financement déjà signés est en cours.

Le Conseil des Ministres entend poursuivre et étendre ses travaux à toutes les villes de notre pays afin d’offrir aux citoyens un cadre de vie sain.

Le Conseil des Ministres a en outre autorisé la visite au Bénin le 07 janvier 2014 du Président du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), Monsieur KANAYO F. NWANZE.

Enfin, les nominations et remises à disposition ci-après ont été prononcées :

I-                          NOMINATIONS

AU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Sur proposition du Ministre d’Etat, Chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique :

Ø Chargé de Mission

·      Monsieur Bernard DOSSOU,

Ø Conseiller Technique Chargé des Affaires académiques, pédagogiques et du Dialogue social

·      Monsieur Raphael DARBOUX,

Ø Directeur des Ressources Financières et du Matériel

·      Monsieur Evariste AWO

AU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Sur proposition du Ministre de l’Economie et des Finances,

Ø Directeur de Cabinet

·      Monsieur Servais ADJOVI,

Ø Secrétaire Général

·      Monsieur Thomas AZANDOSSESSI

 

Ø Conseiller Technique aux Finances

·      Monsieur Zacharie Amevi YOMETOWU

Ø Directeur Général du Budget

·      Monsieur Célestin HOSSOU

 

Ø Inspecteur Général des Finances, Chef de Service

·      Monsieur Zachary LAOUROU,

Ø Inspecteur Général des Finances, Chef de Service Adjoint

·      Monsieur Fortuné C.S. HOUEHO

Ø Directeur Général du Matériel et de la Logistique :

·      Monsieur Ibrahim BANI GORO

Ø Directeur des Ressources Financières et du Matériel

·      Monsieur Ahogbédji Gabin ALLONGNON

 

II-                     REMISE A DISPOSITION

 

-       Monsieur Ousséni ABOUDOU ancien Directeur des Ressources Financières et du Matériel est remis à la disposition du Ministère de l’Economie et des Finances.

 

AU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE L’INTEGRATION AFRICAINE  DE LA FRANCOPHONIE ET DES BENINOIS DE L’EXTERIEUR

Monsieur Daniel Zinsou DANHIN, Directeur des Affaires Consulaires est relevé de ses fonctions.

Fait à Cotonou, le 03 janvier 2014

 

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 

 

Eugène DOSSOUMOU

 

Thème principal: 

DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT A L’OCCASION DE LA CEREMONIE DE PRESENTATION DE VŒUX AUX MAIRES DU BENIN

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Monsieur le Ministre d’Etat, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, Monsieur le Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin, Messieurs les membres du Bureau National de l’Association Nationale des Communes du Bénin, Madame et Messieurs les Maires du Bénin, Mesdames et Messieurs les Elus locaux, Honorables Invités, Mesdames et Messieurs,

Comme le veut la tradition, nous voici réunis ce jour, mardi 07 janvier 2014, afin de nous présenter mutuellement les vœux en ce début d’année.

Monsieur le Président de l’Association Nationale des Communes,

Madame et Messieurs les Maires, 

Je voudrais rendre grâce à Dieu le Père Céleste qui nous a permis d’entrer dans l’année 2014 avec beaucoup d’espoir et d’espérance.

Je vous remercie des bons vœux que vous venez de former, au nom de tous les Maires et Elus locaux de notre pays, à mon endroit, à celui de ma famille, des membres de mon Gouvernement et de tous mes collaborateurs.

Je vous présente en retour mes vœux de robuste santé, de paix et de prospérité, aussi bien pour vous-mêmes, vos familles respectives, vos collaborateurs ainsi qu’à toutes les populations de nos différentes localités pour lesquelles vous vous investissez chaque jour pour leur bien-être et leur plein épanouissement.

Madame et Messieurs les Maires, 

Comme vous le savez, depuis 2006, je m’emploie avec le soutien de mes gouvernements successifs à appuyer le processus de décentralisation en vue de promouvoir le développement local et la démocratie à la base. Ainsi, de nombreuses initiatives tendant à renforcer les capacités aussi bien humaines que financières des collectivités locales ont été prises pour vous permettre de relever avec efficacité les nombreux défis auxquels vous êtes confrontés.

Monsieur le Président,

Madame et Messieurs les Maires,

Je me réjouis de votre adhésion aux réformes initiées par mon gouvernement en cours d’exécution dont certains résultats sont déjà perceptibles dans vos communes respectives. Votre engagement à accompagner la mise en œuvre de ces réformes me rassure et je voudrais, à ce propos, vous remercier pour le travail que vous accomplissez à la tête de vos Communes, en dépit des contraintes de tout genre.

Ainsi, j’apprécie votre implication dans l’organisation et le lancement de la campagne cotonnière 2013-2014 à Sonsoro, dans la Commune de Kandi, le 30 novembre dernier. Votre grande mobilisation à cette occasion traduit votre détermination à œuvrer pour l’aboutissement de ces réformes en vue de la prospérité de l’économie béninoise. Je vous en suis reconnaissant et vous exhorte à poursuivre ce travail de veille et de suivi nécessaire pour assurer à la campagne cotonnière en cours une grande réussite.

Mon Gouvernement ne ménagera aucun effort pour vous aider à améliorer les conditions de vie de vos populations par l’accroissement des ressources transférées au Fonds d’Aide au Développement des Communes (FADEC) et par la construction ou la réhabilitation des infrastructures routières en vue d’assurer la libre circulation des personnes et des biens ainsi que l’écoulement des productions vivrières et de rente.

A cet effet, mon gouvernement démarrera et poursuivra la réalisation de nombreux projets routiers et d’électrification dans la plupart des localités de nos communes. A titre d’exemple, je citerai, notamment le bitumage des axes Cotonou-Pahou, Pahou-Ouidah, Ouidah-Hillacondji, Ouidah-Tori-Allada, Savalou-Bantè, Bassila-Djougou, Savè-Kétou, Parakou-Djougou, Malanville-Madecali-Iloua, Kandi-Ségbana-Samia.

Après l’électrification de tous les chefs-lieux de communes qui est déjà effective, celle des arrondissements et des villages se poursuivra et d’ici à 2015, toutes nos villes et tous nos villages pourront bénéficier du branchement électrique.

Mais ces programmes de développement ne peuvent être réalisés sans le relèvement de certains défis.

Un de ces défis concerne le renforcement de la sécurité et une gestion intégrée de nos frontières. Sur cette question, votre responsabilité est engagée. Il vous appartient de tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité à nos populations dans vos communes respectives en synergie avec les forces de défense et de sécurité ainsi que les populations elles-mêmes.

C’est pourquoi, j’exhorte chaque Maire, chaque Chef d’Arrondissement, chaque Chef de quartier ou de village à s’impliquer activement dans l’encadrement et le suivi des comités locaux de sécurité destinés à apporter leur contribution aux forces de défense et de sécurité dans la lutte contre la criminalité.

En appui à vos efforts, mon gouvernement continuera de prendre des mesures dont le recrutement et la formation de policiers et de gendarmes. La création de commissariats d’arrondissement et de nouvelles brigades de gendarmerie s’inscrit dans ce cadre. D’autres mesures sont prévues pour 2014 et permettront de soutenir efficacement le dispositif sécuritaire de nos Communes.

Le second défi majeur a trait à l’amélioration de la gouvernance locale. Au regard de la situation actuelle, vous conviendrez avec moi que nos communes sont confrontées à des difficultés de gestion. Il vous faudra alors opérer une gestion plus participative et plus transparente des ressources financières de vos communes. Ce faisant, chacun de vous jouera sa partition afin de soulager les souffrances auxquelles sont confrontés nos concitoyens.

Dans cette même optique de bonne gestion, il vous faudra aussi engager la lutte implacable et résolue contre la corruption, véritable fléau des temps modernes. Vous devez donc prendre votre part dans la mobilisation générale que j’ai lancée en vue d’éradiquer ce mal, si nous voulons assurer le développement de notre pays.

Par ailleurs, vous devez continuer à apporter votre appui aux efforts inlassables du Gouvernement en effectuant un suivi permanent et rigoureux des différents chantiers ouverts sur le territoire de vos communes respectives afin de garantir leur achèvement dans les délais prévus.

Le dernier défi que vous devez relever au cours de l’année 2014 est celui de votre contribution à la réussite de l’organisation des troisièmes élections communales et locales tant attendues par notre population. Mon gouvernement en rapport avec la Représentation Nationale prend les dispositions à cet effet en vue de permettre à notre pays de renforcer le développement local et la démocratie de proximité.

Madame et Messieurs les Maires,

J’ai pleinement conscience que malgré les efforts déployés aussi bien par le Gouvernement que par vos Conseils Communaux et Municipaux, il subsiste un certain nombre de préoccupations qui ont été exprimées par votre porte-parole. J’en prends bonne note en vous donnant l’assurance qu’elles seront minutieusement examinées en vue de leur apporter progressivement des solutions appropriées en fonction des disponibilités financières de l’Etat.

Monsieur le Président,

Madame et Messieurs les Maires,

Le processus de décentralisation engagé par notre Peuple est d’une nécessité impérieuse, car il s’agit de faire de nos communes de véritables laboratoires de démocratie et de levier d’un développement participatif au profit de nos populations. Son succès repose avant tout sur vous, Madame et Messieurs les Maires. J’ai la ferme conviction qu’avec votre détermination, celle de mon gouvernement et l’accompagnement de la communauté internationale, vous pouvez réussir votre mission.

C’est sur cette note d’exhortation à plus d’effort, d’engagement et de foi que je vous renouvelle, Madame et Messieurs les Maires mes meilleurs vœux de bonne et heureuse année 2014.

Vive la Décentralisation !

Vive la Démocratie !

Vive le Bénin !

Je vous remercie.

Thème principal: 

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 10 JANVIER 2014

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Le Conseil des Ministres s’est réuni le vendredi 10 janvier 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant transmission à l’Assemblée Nationale, pour autorisation de ratification, de l’accord de financement signé à Rome le 15 juillet 2013, entre la République du Bénin et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) dans le cadre du financement partiel du Projet d’Appui à la Promotion de Services Financiers Ruraux Adaptés (PAPSFRA) ;

Ce projet de décret fait suite à l’approbation le 13 décembre 2012, par le Conseil d’Administration du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), de l’octroi d’un financement d’un montant de 30,6 millions de dollars des Etats-Unis équivalant à 15,3 milliards de francs CFA en faveur du Bénin répartis en prêt (50%) et en don (50%)  soit pour chacun 7,65 milliards de francs CFA environ en vue du financement partiel du Projet d’Appui à la Promotion de Services Financiers Ruraux Adaptés.

L’objectif visé par ce projet est de contribuer à l’allègement  de la pauvreté rurale au Bénin à travers notamment l’amélioration durable de l’offre de services financiers adaptés aux besoins de petites et moyennes exploitations/entreprises agricoles et para agricoles  (PMEAPA) dans les zones d’activités dudit projet.

Le montant total du financement attendu du FIDA dans le cadre de la mise en œuvre du projet est donc estimé à 30,6 millions de dollars US, soit 87% du projet dont 27 millions de dollars US sont inscrits dans le cycle précédent (portefeuille 2007-2012) du FIDA et le solde, soit 3,6 millions de dollars US, équivalant à environ 1,8 milliards de FCFA sera inscrit dans le prochain cycle 2013-2018.

En adoptant ce projet de décret, le Conseil des Ministres a instruit :

  • Ø le Ministre de l’Economie et des Finances en relation avec le Secrétaire Général du Gouvernement de transmettre instamment l’accord de financement à l’Assemblée Nationale pour autorisation de ratification ;
  • Ø le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Ministre de l’Economie et des Finances et le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective à l’effet d’inscrire, chaque année, la tranche annuelle de la contrepartie nationale à ce projet  au Programme d’Investissements Publics (PIP) du budget général de l’Etat à compter de la gestion 2014 afin de faciliter toute mise à disposition ultérieure de fonds par le FIDA ;
  • Ø le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Ministre la Micro finance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes et le Ministre de l’Economie et des Finances à prendre les dispositions nécessaires afin de :
    • accomplir dans les meilleurs délais les formalités d’entrée en vigueur de l’Accord signé avec le FIDA ;
    • veiller à ce que le FIDA mette en œuvre les diligences relatives à la prise en compte, dès la première année d’exécution du projet, des orientations formulées par le gouvernement du Bénin dans sa lettre en date du 27 novembre 2012 ; et ce conformément aux engagements pris par le FIDA dans sa correspondance du 11 décembre 2012 ;
    • veiller à l’exécution diligente du projet.

Dans le cadre de la gestion de la campagne cotonnière 2013-2014, le Conseil a également adopté deux projets de décret à savoir :

  • un projet de décret portant réquisition des usines de la SODECO au titre de la campagne d’égrenage de coton 2013-2014 ;
  • un projet de décret portant nomination de Monsieur Idrissou BAKO, Directeur Général de la SONAPRA, en qualité de Coordonnateur des usines de la SODECO au titre de la campagne d’égrenage de coton 2013-2014 .

Le projet de décret portant réquisition des usines de la SODECO au titre de la campagne d’égrenage de coton 2013-2014 fait suite aux négociations engagées par le Gouvernement avec les responsables de la SODECO en vue de l’égrenage du coton  dans les usines de ladite société ;  lesdites négociations n’ont abouti à aucun résultat concret.

En effet, de nombreuses rencontres ont eu lieu entre les deux parties pour définir les modalités d’égrenage. La diversion et le dilatoire dont use le partenaire privé  révèlent bien ses intentions de contraindre l’Etat à faire égrener le coton produit au Bénin hors du territoire national. Le but recherché par ces manœuvres de diversion est de susciter le mécontentement des producteurs de coton contre le Gouvernement.

Pendant ce temps, des tonnes de coton sont exposées aux intempéries avec des risques très élevés de mouilles ou d’incendie par ces temps d’harmattan avec d’importantes rosées en début de journée.

Lorsque l’on considère les différentes campagnes cotonnières, c’est la première fois que l’égrenage n’a pas démarré avant le mois de janvier au Bénin.

Aussi le Gouvernement a-t-il décidé de prendre ses responsabilités en procédant par décret à la réquisition des usines et du personnel de la SODECO avec tous les effets subséquents.

Aux termes des dispositions de ce décret, la SONAPRA, pour le compte de l’Etat versera à la SODECO, dans un compte séquestre ouvert à cet effet, la somme de soixante mille  (60.000) francs CFA hors taxes par tonne de coton graine égrenée. Cette somme servira à rémunérer sans exclusive tous les actionnaires de ladite Société à la suite des opérations d’égrenage.

Le deuxième projet de décret portant nomination de Monsieur Idrissou BAKO en qualité de Coordonnateur des usines de la SODECO au titre de la campagne d’égrenage de coton 2013-2014 s’inscrit dans le cadre de la nécessité pour le Gouvernement d’assurer un meilleur suivi de toutes les activités d’égrenage, de commercialisation et de placement du coton au titre de la présente campagne.

Aux termes de ce décret, le Coordonnateur des usines de la SODECO est chargé de :

  • assurer le bon état de marche des usines SODECO ;
  • assurer la disponibilité des intrants industriels pour l’égrenage au titre de la campagne 2013-2014 ;
  • assurer la disponibilité des ressources humaines notamment le personnel des usines de la SODECO ;
  • mettre en place un dispositif de réception et d’égrenage de coton ;
  • veiller à la bonne qualité du coton fibre produit par les usines ;
  • assurer la gestion des ressources matérielles et financières dans le cadre des activités d’égrenage ;
  • prendre les dispositions pour sécuriser les usines et éviter les incendies, les mouilles du coton (stockage de coton graine et coton fibre) au niveau des usines ;
  • organiser un système de reporting pour informer la hiérarchie de l’état d’avancement des opérations d’égrenage ;
  • représenter la SODECO auprès du Gouvernement  et d’autres partenaires commerciaux, dans le cadre des activités d’égrenage et de commercialisation du coton.

Il reste bien entendu que la SODECO n’est ni dissoute ni nationalisée. La part du partenaire privé, soit 33,5 %  du capital social de la SODECO, lui est garantie.

Le Conseil a, par ailleurs, autorisé :

  • l’organisation de la première édition de la Résidence Panafricaine des Plasticiennes de Parakou (R3P) ;
  • le rapatriement d’urgence des ressortissants béninois de la République Centrafricaine ;
  • la participation du Bénin à la Conférence Régionale sur l’abolition et le moratoire sur l’exécution de la peine de mort, prévue à Freetown, en Sierra Léone, les 13 et 14 janvier 2014 ;
  • la tenue des consultations régionales pour l’Afrique de l’Ouest du panel des éminentes personnalités sur l’avenir du Groupe ACP à Cotonou, du 15 au 17 janvier 2014 ;
  • le lancement officiel des travaux des lots 2 et 3 de la réhabilitation de la route Akassato-Bohicon à Bohicon courant mois de janvier 2014.

Les travaux, objet de ce lancement, qui figurent dans le programme de développement des infrastructures routières du Gouvernement, font suite à l’Accord Cadre signé le 05 octobre 2012 entre le Gouvernement de la République du Bénin et celui de la République Populaire de Chine.

Les travaux du lot 2 sont financés sur don et prêt sans intérêt du Gouvernement chinois. Quant au lot 3, les travaux seront financés sur un prêt obtenu auprès d’EXIMBANK de Chine.

Il convient de rappeler que les travaux du lot 1 ont fait l’objet d’un lancement officiel par le Chef de l’Etat à Glo-Djigbé le 05 janvier 2013 et ont démarré effectivement le 30 avril 2013.

Pour le lot 2, la mobilisation de l’entreprise CICO est effective, l’aménagement de la base vie est en cours et certains travaux préparatoires ont démarré.

En ce qui concerne le lot 3, l’entreprise XINGXING Group a démarré l’aménagement de la base vie à Saclo et la préparation du dossier d’exécution des travaux est en cours.

C’est pour marquer d’un cachet spécial le démarrage effectif des travaux des lots 2et 3 de ce projet que le Conseil des Ministres a décidé du lancement  officiel desdits travaux à Bohicon, au cours du mois de janvier 2014 sous le haut parrainage de son Excellence, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Fait à Cotonou, le 10 janvier 2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 

Eugène DOSSOUMOU

Thème principal: 

Conseil des ministres du lundi 20 janvier 2014

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Le Conseil des ministres s’est réuni le lundi 20 janvier 2014 sous la présidence du président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. Au début de la séance le Chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :Joséphine Ekué-Kindé, mère du professeur Dorothée A. Kindé Gazard, ministre de la Santé, décédée le 15 janvier 2014 ;

Kodjossou Hounkpatin Christine, mère du lieutenant-colonel Agossounon Eric, chef Division Gendarmerie-Police au cabinet militaire du président de la République, décédée le 07 janvier 2014 ;Diane Solange Marcos, greffière à la retraite, épouse de monsieur Chabi Kao Pascal, ancien ministre, décédée le 19 janvier 2014.Au cours de la séance, le Conseil des ministres a adopté deux projets de décret portant nominations de magistrats respectivement dans les Cours d’appel en République du Bénin et dans les tribunaux de Première instance du Bénin.
Les deux projets de décret font suite aux travaux du Conseil supérieur de la magistrature réuni en session les 3, 6, 7 et 15 janvier 2014, session au cours de laquelle ont été examinées les propositions de nomination qui lui ont été soumises conformément à l’article 3 de la loi n°2001-35 du 21 février 2003 portant Statut de la magistrature.Ainsi, sur proposition du président de la Cour suprême et conformément à l’avis du Conseil supérieur de la magistrature, les nominations suivantes ont été prononcées :
Dans les Cours d’appel
Cour d’appel d’Abomey
Conseillers :Antoine Gouhouédé ;Pascal Dohoungbo
Cour d’appel de Cotonou
Conseillers :Michel Romaric Azalou;Marie Adjouavi Soudé, épouse Godonou.
Cour d’appel de Parakou
Substitut général : Delphin Chibozo.

Dans les tribunaux de Première instance
Tribunal de Première instance de première classe de Cotonou
Juge du 1er Cabinet d'instruction :Marie Josée Nougbognon Pathinvo;Juge de 2è Cabinet d'instruction :Jacques Mèmavo Hounsou;Juge de 3ème Cabinet d'instruction : Florentin Gbodou;Juge de 5è Cabinet d'instruction : Cyprien Benoît Tchibozo;Juge de 6è Cabinet d'instruction :Alain Francis Sèmassou;Juge du 1er Cabinet des mineurs :Sosthène Paul Armand Agbowaï.
Juges au Tribunal :
Henri Fadonougbo ;Kokou L. William K. Kodjoh-KpakpassouEric Marcel Ahéhéhinnou;Kobayé Edibayo Joanna Carmelle  DassoundoGilbert Ulrich Togbonon;Christian Comlan Adjakas.
2è Substitut du procureur de la République :Désiré Padel Dato;
3è Substitut du procureur de la République : Djimila Adjima Kalifa
4è Substitut du procureur de la République : Codjo Raymond Godémin.
Tribunal de Première instance de première classe de Porto-Novo
Juge de 1er Cabinet d'instruction :Pierre Dassoundo Ahiffon;

2ème Substitut du Procureur de la République : Mahulé Lucien. Aballo

Tribunal de première instance de première classe de Parakou
Président du tribunal :Ramanou Ali Aboudou;

Juge du 1er Cabinet d'instruction : Adam N. Banzou;

Juge au tribunal : Séïdou Boni Kpégounou

Procureur de la République : Jules Chabi Mouka ;

1er Substitut du procureur de la République : Adokué Ronald Géry Akuésson.

Tribunal de Première instance de deuxième classe d'Abomey
Juge du 1er Cabinet d'instruction : Léon Pape Parfait Mêdéton Yèhouénou;

Juge du 2è Cabinet d'instruction : Alphonse Gbossou ;

1er Substitut du procureur de la République : Aïdo Nasser Michel Linsoussi.

Tribunal de Première instance de deuxième classe d'Abomey-Calavi
Président du tribunal : Georges  Goudjo Toumatou;

1er Substitut du procureur de la République : Mèdéssey Aubert Kodjo;

2è Substitut du procureur : Marcel Dossa Sèlomè Nagnonhou.

Tribunal de Première instance de deuxième classe de Kandi

Procureur de la République :Agboton Alexis Mètahou;

1er Substitut du Procureur de la République : Ignace Adigbli


Tribunal de première instance de deuxième Classe de Lokossa
Président du tribunal : Daniel Gilles d'Almeida Antonio;

1er Substitut du procureur de la République : Nadjimou Gado.


Tribunal de Première instance de deuxième classe de Natitingou
Président du tribunal : Jean-Pierre Yérima Bandé;

Juge du 1er Cabinet d'instruction : Sidi Hamza Gauthé Sanni;

Juge au Tribunal :Ferdinand Mintonhou Dégbélo ;

Procureur de la République :Richard Tchognon Limoan ;

1er Substitut du procureur de la République : Bernadin Kocou Agbézoungué Hounyovi.

Tribunal de Première instance de deuxième classe de Ouidah
Président du tribunal : Emmanuel Opita.

Le ministre de l’Economie et des Finances a rendu compte au Conseil des ministres du point de la mise en œuvre de la stratégie de la réforme 2013-2016 de l’Administration douanière.Il ressort de ce point que des améliorations notables ont été enregistrées dans la modernisation de la gouvernance douanière.Toutefois des instructions ont été données au ministre de l’Economie et des Finances pour poursuivre les réformes ainsi engagées de commun accord et avec l’appui des institutions de Bretton Woods.

Dans ce sens, le ministre de l’Economie et des Finances a été autorisé à lancer dans les deux prochaines semaines au plus tard les appels d’offres pour le recrutement de prestataires de services pour la mise en œuvre du Programme de certification des valeurs (PCV) en douane ainsi que le recrutement d’un prestataire de services pour la détermination des valeurs de véhicules et des autres marchandises, et ce, en respectant les dispositions du Code des Marchés publics.Il est envisagé la création de sociétés d’économie mixte pour la mise en œuvre et la gouvernance de ces réformes.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a soumis à l’examen du Conseil des ministres qui les approuvées, deux communications relatives d’une part, à l’exportation du stock existant de la production de la graine de coton au titre de la campagne 2013-2014, et d’autre part, aux mesures pratiques à prendre après les pluies précoces de la semaine du 13 au 19 janvier 2014 afin de prévenir les dégâts sur les marchés primaires et dans les usines d’égrenage de coton.

En approuvant cette communication, le Conseil des ministres a instruit entre autres le ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche en relation avec le ministre en charge de la Décentralisation en vue d’inviter les maires et responsables locaux à s’impliquer dans le processus d’accompagnement des producteurs visant au ramassage des tas de coton et leur rapprochement vers les marchés primaires et les usines d’égrenage afin de mettre le coton à l’abri des mouilles et des incendies liés aux feux de brousse.

Le Conseil des ministres saisit cette occasion pour lancer un appel aux producteurs de coton et aux élus communaux et locaux en les invitant à respecter les mesures sécuritaires à eux proposées pour assurer la protection de leur production avant leur convoyage vers les usines pour l’égrenage.Le Conseil des ministres a, par ailleurs, approuvé :le document du nouveau Programme de micro crédit aux plus pauvres (MCPP) ;

le document opérationnel du produit de micro assurance vie pour les bénéficiaires du Programme de micro crédit aux plus pauvres.

Le nouveau programme de micro crédit aux plus pauvres (MCPP) qui procède d’une capitalisation du premier programme ayant connu sept ans de mise en œuvre, vise à rendre économiquement actives les populations les plus démunies par la mise en place d’un mécanisme leur facilitant l’accès aux micro crédits et autres services d’accompagnement susceptibles d’améliorer leurs conditions de vie.

Il s’agira entre autres de leur procurer les accompagnements nécessaires à la réussite des activités financées en vue de dégager des revenus susceptibles de permettre aux bénéficiaires de rembourser leur crédit et de dégager une marge pour faire face à leurs besoins essentiels.

En approuvant cette communication, le Conseil des ministres a instruit le ministre de la Micro Finance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes aux fins de poursuivre et même de renforcer le programme de facilitations en collaboration avec les structures et établissements financiers et à faire appel aux banques pour accompagner ledit programme.

Fait à Cotonou, le 20 janvier 2014

Le secrétaire général du gouvernement,

Eugène Dossoumou

Thème principal: 

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DES MARDI 21 ET MERCREDI 22 JANVIER 2014

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Le Conseil des Ministres s’est réuni les mardi 21 et mercredi 22 janvier 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au début de la séance, le Président de la République a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :

-       Colonel VIGAN-MEDJI Théodore, Père du Colonel VIGAN-MEDJI Bonaventure, Directeur du Génie et de la Participation au Développement, décès survenu le 08 décembre 2014 ;

 

-       Veuve Thérèse HOUESSOU née QUENUM, Mère de Madame Agathe HOUESSOU épouse AZOKRY-DEGNON, Administrateur des Assurances à la retraite et Chevalier de l’Ordre Nationale du Bénin.

Le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment :

  • un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Fonds National pour le Développement Agricole (FNDA) ;
  • un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Université Polytechnique d’Abomey ;
  • un projet de décret portant agrément hors code des investissements, hors code général des Impôts et hors code général des Douanes du Complexe Pétrolier de Cotonou (COMPEC) S.A, pour le projet de construction et d’exploitation d’un dépôt d’hydrocarbures au port de Cotonou ;
  • des projets de décrets portant approbation de budgets, exercice 2014,  respectivement du Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB), du Fonds National pour l’Environnement (FNE), de l’Agence Bénin Presse (ABP), du Fonds National de la Micro Finance (FNM), de l’Agence des Petites et Moyennes Entreprises (ANPME), de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), de l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE), du Centre de Documentation et d’Information Juridique (CDIJ), de la Délégation à l’Aménagement du Territoire (DAT), de l’Agence Nationale de la Propriété Industrielle (ANaPI), du Fonds National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes (FNPEJ), du Guichet Unique de Formalisation des Entreprises (GUFE), de la Société de Contrôle des Installations Electriques Intérieures (CONTRELEC) et du Fonds de Développement du Patrimoine Culturel (FDPC).

En adoptant ces projets de budget, exercice 2014, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre de l’Economie et des Finances à l’effet de lui faire périodiquement le point de la contribution des Entreprises publiques au budget de l’Etat.

Le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective a présenté un dossier relatif au point des diligences à accomplir en vue de l’organisation de la Table Ronde sur le financement du développement du Bénin.

De l’examen de ce dossier, il ressort que des préalables doivent être levés et que les documents préparatoires produits devront être renforcés en vue d’une meilleure prise en compte des volets concernant les différentes réformes dans les secteurs portuaire, ferroviaire, maritime, agricole et de la disponibilité des études de faisabilité du programme de rénovation du réseau routier.

Ces aspects doivent s’intégrer dans la thématique générale de la table ronde qui fait transparaître la vision à terme, la stratégie et l’articulation cohérente des différents projets identifiés ainsi que leur impact sur les différentes couches de la population  notamment les jeunes, les femmes, les producteurs, les artisans les artistes, les mondes scolaire et universitaire.

La documentation de la Table Ronde doit également intégrer les recommandations des états généraux prévus cette année dans les domaines de l’éducation et de la presse dont il faut accélérer la tenue.

Il est en outre important de mettre en exergue les enjeux sectoriels ayant un impact sensible sur le quotidien des Béninois à savoir les questions touchant à l’énergie, la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’accès à l’eau, la salubrité urbaine.

Ainsi, la Table Ronde sera organisée sous le signe de la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes majeures et de la refondation du système éducatif pour trouver des réponses pertinentes à la lancinante question de l’emploi des jeunes et des femmes.

De même, une relecture des données chiffrées en termes de coûts financiers des différents projets majeurs identifiés apparaît nécessaire pour tenir compte des données actuelles.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a donné des instructions

  • au Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective pour :
    • la redynamisation du comité chargé de l’organisation de la Table Ronde ;
    • l’actualisation des études disponibles ainsi que des données chiffrées en l’occurrence le coût des projets ;
    • la prise en compte des différentes réformes majeures en cours dans les domaines de la Justice, des télécommunications, du monde des affaires et du partenariat public privé  par un engagement fort du patronat ;
    • l’élaboration d’une feuille de route pour intégrer toutes les réflexions dans le document stratégique à introduire à la Table Ronde soutenu par un plan de communication conséquent.

Le Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, en ce qui le concerne, est instruit pour veiller à l’accélération de la mise en place de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin et la prise de mesure pour mettre cette institution à contribution dans l’organisation de la Table Ronde.

Le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective a également présenté au Conseil des Ministres la synthèse des rapports provisoires de la mission d’audit externe diligentée dans huit (8) sociétés d’Etat.

Le Conseil a pris acte desdits rapports et a décidé d’examiner les recommandations formulées au cas par cas.

Le Ministre de la Santé a, pour sa part, soumis au Conseil des Ministres l’examen des différents scenarii pour apprécier le coût annuel du Régime d’Assurance Maladie Universelle et son impact sur le budget national.

Le Conseil s’est félicité de la qualité du document qui lui a été soumis et a instruit le Ministre de la Santé pour mettre en place un mécanisme qui assure la responsabilisation du bénéficiaire de ce Régime d’ Assurance cher au Gouvernement ainsi que le renforcement du contrôle citoyen en relation avec les responsables locaux et communaux pour le suivi de l’effectivité de la prise en charge, la régularité des remboursements et la surveillance mutuelle.

En approuvant cette communication, le Conseil des Ministres a instruit:

  • le Ministre de l’Economie et des Finances pour mettre à disposition  du Ministre de la Santé au profit de l’Agence Nationale d’Assurance Maladie Universelle (ANAM) la somme de trois (3) milliards de francs CFA nécessaire pour le  financement du démarrage du Régime d’Assurance Maladie Universelle ;
  • le Ministre de l’Economie et des Finances en relation avec l’Inspection Générale d’Etat en vue de la mise en place d’un système d’audit mensuel de l’utilisation des fonds mis à la disposition de l’Agence Nationale d’Assurance Maladie Universelle (ANAM) ;
  • le Ministre de la Santé pour la mise en place dans les tous prochains jours du comité de pilotage du RAMU, créé par décret pris en Conseil des Ministres ;

Le Ministre chargé de l’Evaluation des Politiques Publiques et des Programmes de Dénationalisation a présenté au Conseil des Ministres une communication sur les orientations stratégiques pour une nouvelle impulsion à la mise en œuvre accélérée des réformes structurelles.

En approuvant cette communication le Conseil a décidé de l’examen approfondi du chronogramme annexé ainsi que les échéanciers de mise en œuvre.

Le Conseil des Ministres a également approuvé un compte rendu du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises relatif aux résultats des élections consulaires à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit ledit Ministre pour prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de procéder à l’installation de la nouvelle Chambre consulaire au plus tard le 25 janvier 2014.

Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, le Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire, le Ministre de la Défense Nationale et le Ministre chargé des Relations avec les Institutions ont conjointement rendu compte au Conseil des Ministres des plaintes qui leur sont parvenues de la part des communautés locales et des confessions religieuses notamment (endogènes catholiques) des familles aujourd’hui divisées à propos des pratiques violentes de l’association dénommée « Eglise catholique Cité du Vatican Banamè ».

Par ailleurs, ces plaintes font état des actes de vandalisme sur les édifices et des atteintes à des personnes et d’autres actes tendant à diviser des familles.

En prenant acte de ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit les Ministres ci-dessus indiqués pour écouter toutes les parties plaignantes ainsi que les Responsables de l’Association « Eglise catholique Cité du Vatican Banamè » sur la base des rapports reçus par le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes et de proposer sous quinzaine des voies et moyens de sortie de crise afin de garantir la paix et la sécurité des populations.

Le Conseil a par ailleurs approuvé :

  • la demande d’agrément pour la nomination de Monsieur TIEMOKO YO, en qualité de représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Bénin ;
  • un compte rendu de la participation des Universités nationales du Bénin au 16ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales du CAMES, tenu à Libreville, du 05 au 14 novembre 2012.

Le Conseil des Ministres a également autorisé entre autres :

  • la participation du Bénin à la 22ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, du 24 au 31 janvier 2014.

Enfin les nominations et remises à dispositions ci-après ont été prononcées :

NOMINATIONS

  • Ø A la Présidence de la République :

Sur proposition du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement :

 

  • Président de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics :

Monsieur Eugène DOSSOUMOU ;

 

  • Conseiller Technique à la Sécurité à la Présidence de la République :

Colonel  BAKO MEGOUGNAN.

 

  • Ø AU MINISTERE DE L’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DES PROGRAMMES DE DENATIONALISATION :

 

  • Directeur de Cabinet :

Monsieur Martin Nani GBEDEY ;

 

  • Directrice Adjointe de Cabinet :

Madame Mireille GUEDO MADODE ;

 

  • Chargé de Mission :

Monsieur Emmanuel DAVID-GNAHOUI ;

  • Conseiller Technique à l’Evaluation des Politiques Publiques :

Monsieur Jules YEHOUENOU ;

 

  • Conseiller Technique au suivi des réformes :

Monsieur Eric Kouassi VIKEY ;

 

  • Conseillère Technique à la promotion du partenariat public-privé :

Madame Sidonie VIGNON ;

 

  • Conseiller Technique à la promotion de la Gouvernance :

Monsieur Pierre Johnson ;

 

  • Conseiller Technique Juridique :

Monsieur André SAGBO :

 

  • Secrétaire Générale :

Madame Alvine ABOH CHAUDANSON ;

 

  • Directrice des Ressources Humaines :

Madame Clarisse ADJOVI-BOCO :

 

  • Directrice des Ressources Financières et du Matériel :

Madame Alice ANATO ;

 

  • Directeur de la Programmation et de la Prospective :

Monsieur Damase MISSEGBETCHE ;

 

  • Directeur de l’Evaluation :

Monsieur Aristide DJIDJOHO ;

 

  • Directeur Général des Réformes Structurelles :

Monsieur Abdoulaye GOUNOU ;

 

  • Secrétaire Permanent de la Cellule Technique de Dénationalisation :

Madame Christelle HAZOUME.

 

  • Ø AU MINISTERE DE LA JUSTICE DE LA LEGISLATION ET DES DROITS DE L’HOMME
  • Directeur de Cabinet :

Monsieur Dénis S. OGOUBIYI ;

 

  • Conseiller Technique aux Affaires Pénitentiaires et aux Droits de l’Homme :

Monsieur Vincent CHOUBIYI ;

 

  • Chargé de Mission :

Monsieur Valentin DELOU ;

 

  • Directeur des Ressources Financières et du Matériel :

Monsieur Nicaise Comlanvi HOUANOU ;

 

  • Directeur de l’Informatique et du Pré-archivage :

Monsieur Romain Amour DENAKPO.

 

  • Ø MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS

 

  • Directeur de Cabinet :

Monsieur Yaya GARBA ;

 

  • Directrice Adjointe de Cabinet :

Madame Félicité KOTCHOFA ;

 

  • Conseillère Technique Juridique :

Madame Blanche SOTTIN ;

 

  • Conseiller Technique aux Médias :

Monsieur Marcel TCHOBO ;

 

  • Conseiller Technique au Suivi des Projets :

Monsieur Eric ADJOVI ;

 

  • Conseiller Technique aux Affaires Postales ;

Monsieur Ibrahim BOURAIMA ;

 

  • Conseiller Technique aux Télécommunications et aux Technologies de l’Information et des de la Communication :

Monsieur Isidore VIEYRA ;

 

  • Chargé de Mission :

Monsieur Pierre BALOGOUN :

 

  • Secrétaire Général du Ministère :

Monsieur Idelphonse Isidore DEGBELO ;

 

  • Directeur des Ressources Financières et du Matériel :

Monsieur Bienvenue YAI ;

 

  • Directeur de la Prospective et de la Programmation :

Monsieur Flavien Modeste DAGBA ;

 

  • Directeur de la Réglementation et de la Coopération  RDC :

Monsieur Ludovic BEHANZIN ;

 

  • Directeur des Ressources Humaines :

Monsieur Jean O. TABE ;

 

  • Directeur Général du Développement des Médias :

Monsieur Hermès GBAGUIDI ;

 

  • Directeur du Fonds d’Aide à la Production Audiovisuelle :

Monsieur Bonaventure ASSOGBA ;

 

  • Directeur Général des Communications Electroniques et Postales :

Monsieur Ambroise ZINSOU ;

 

  • Directeur Général de la Poste du Bénin SA (LPBSA) :

Monsieur Parfait AGBLONON ;

 

  • Directeur Général Adjoint de –LPBSA : Monsieur Samuel OGNIBO ;

 

  • Directeur Général de l’Agence Béninoise de Service Universel des Communications Electroniques et de la Poste :

Monsieur Emile KOUGBADI ;

 

  • Directeur Général de Libercom SA :

Monsieur Idrissou DJIMA.

 

  • Ø AU MINISTERE DE L’ECONOMIE MARTIME ET DES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES

 

Sur proposition du Ministre :

  • Directrice Générale du Conseil Nationaldes Chargeurs du Bénin :

Madame DAKO Nadine.

 

REMISES A DISPOSITION

Messieurs  Mouhamadou SONSARE et Samuel DJENGUE sont remis à la disposition du Ministère de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale,
de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire.

Fait à Cotonou, le 22 janvier 2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

 

 

Eugène DOSSOUMOU.-

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Communiqué du Conseil extraordinaire des Ministres du mardi 28 janvier 2014

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Le Conseil des Ministres s’est réuni le mardi 28 janvier 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant nomination de Madame le Commissaire de Police de 2ème classe Innocentia G. APOVO MONTEIRO au poste d’Officier de renseignement criminel au département de la traite des êtres humains du Secrétariat Général de l’Organisation Internationale de Police Criminelle (OIPC-INTERPOL) à Lyon en France.

 Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a rendu compte au Conseil qui l’a approuvé, du processus de sélection des sociétés attributaires des marchés d’intrants à la suite du lancement des dossiers d’appel d’offres internationaux pour la fourniture d’intrants agricoles au titre de la campagne 2014-2015.

Il convient de rappeler que l’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles, au titre de cette campagne, concerne la fourniture d’herbicides, d’engrais coton, de produits phytosanitaires, d’engrais vivriers, de produits de traitement des semences, des appareils de traitement et de fourniture des GPS.

Le Conseil a, par ailleurs autorisé :

  • la participation du Bénin à la réunion des Ministres de la Sécurité sur la libre circulation des personnes et des biens à Niamey, le 04 février 2014 en préparation du prochain sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO.
  • le principe d’externalisation du service de raccordement téléphonique et internet des abonnés et de l’exploitation de la « capacité dormante » sur le câble SAT3. Dans ce cadre, les différents accords de partenariat public privé permettront de rendre perceptibles les actions menées par Bénin Télécom et le Ministère en charge de la Communication en vue d’améliorer l’environnement du climat des affaires. Par ailleurs, Bénin Télécom affiche à ce jour une utilisation très limitée de 20% de la capacité disponible sur le câble sous marin SAT 3. Les 80% disponibles constituent un manque à gagner dont la non utilisation limite la couverture des besoins des populations. Des partenaires sérieux et compétents seront recherchés pour l’exploitation de cette capacité afin de contribuer à la rentabilisation des installations de Bénin Télécom SA.

Enfin, sur proposition du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Monsieur Alassani TIGRI est nommé Secrétaire Général du Gouvernement par intérim.

 Fait à Cotonou, le 28 janvier 2014

La Secrétaire Générale Adjointe du Gouvernement,

Clémentine A. AGBOMADOKAN

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 31 JANVIER 2014

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Le Conseil des Ministres s’est réuni le vendredi 31 janvier 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.Au début de la séance, le Président de la République a fait observer une minute de silence en la mémoire des feus :

• AFAMBIYI Akouété Kangni, ex Commissaire Divisionnaire de Police, ancien Directeur des Renseignements Généraux et de la Surveillance du Territoire, décédé le 11 décembre 2013 ;

• Veuve SALIFOU Chabi Kpagnéro Amina née KARAMI, mère de Monsieur Djibril SALIFOU, Directeur Général de la Communauté Electrique du Bénin.Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs projets de décrets notamment :

• un projet de décret portant autorisation de libération du quart (1/4) du capital social pour la création de la Centrale d’Achat des Intrants Agricoles (CAIA-SA) ;

• un projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence Béninoise de Promotion des Filières Agricoles (ABéProFA) ;

• un projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale pour la Vaccination et les Soins de Santé Primaires ;

• un projet de décret portant adoption du plan d’actions pour la conservation du Lion au Bénin ;

• un projet de décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration et de Valorisation des Résultats de Recherche et d’Innovation Technologique (ABeVRIT) ;

• un projet de décret portant agrément de la Société « TUNDE CONTRACTOR » SA au régime spécial du code des investissements pour le projet d’installation d’une unité de prestation de service dans le domaine des bâtiments, routes et travaux publics à Idigny dans la commune de Kétou ;

• des projets de décret portant approbation des états financiers, 2006, 2007, 2008, 2009, 2011 et 2012 de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE).En adoptant ces états financiers, le Conseil des Ministres rappelle aux structures publiques que les projets de budget de l’année n+1 doivent être soumis à l’adoption du Conseil au plus tard en décembre de l’année n et que les états financiers de l’année n doivent être soumis au Conseil au plus tard en juin de l’année n+1.

Il s’agit d’un indicateur important de bonne gouvernance des entreprises publiques, offices et sociétés d’Etat.

Le Conseil des Ministres a examiné plusieurs dossiers notamment une communication du Ministre à la Présidence de la République chargé de la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement et du suivi de la Politique des Objectifs de Développement Durable relative aux diligences en cours pour l’amélioration à court terme du climat des affaires au Bénin  en vue de l’atteinte d’un certain nombre d’indicateurs dans le cadre du programme « Doing Business ».

En approuvant cette communication, le Conseil a instruit les Ministres concernés par les diligences relevées de les mettre en œuvre dans un délai de deux semaines. Il s’agit du :

 Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises en ce qui concerne les indicateurs relatifs à la création d’entreprises, au paiement des impôts et à l’exécution des contrats ;

 Ministre de l’Economie et des Finances pour les indicateurs relatifs à la création d’entreprises, au paiement des impôts, à l’octroi de licence, à la délivrance du permis de construire, au transfert de propriété et à l’accès au crédit ;

 Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Assainissement pour les indicateurs relatifs à l’octroi de licence et à la délivrance de permis de construire ;

 Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables pour les indicateurs sur l’accès à l’eau et à l’électricité ;

 Ministre de la Communication et des Technologies de l’Information et de la Communication sur l’indicateur relatif à l’octroi de licence et à l’accès au téléphone filaire ;

 Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche sur l’indicateur relatif au commerce transfrontalier notamment en ce qui concerne la prise d’une note de service pour la suppression du certificat phytosanitaire pour les marchandises non alimentaires ; et enfin

 Le Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme pour les indicateurs sur l’exécution des contrats et l’accès au crédit Le Ministre des Travaux Publics et des Transport a rendu compte au Conseil des Ministres que dans le cadre de la réalisation de la branche Est de la boucle du Niger, l’un des plus importants partenaires de ce grand projet a sollicité du gouvernement béninois, les autorisations nécessaires pour réhabiliter la Gare Centrale de Cotonou et créer à proximité de cette gare une zone équipée de technologies écologiques pour produire de l’énergie électrique à partir de l’énergie solaire.

En examinant cette communication, le Conseil des Ministres a décidé de confier ce dossier à l’Agence Béninoise des Grands Travaux pour accomplir les diligences y afférentes avant le lancement des travaux liés à la boucle ferroviaire.

A cet effet, une mission conjointe avec la partie nigérienne se rendra à Paris pour préparer les documents juridiques à signer avec le partenaire de référence  appuyé par les investisseurs privés nigériens et béninois afin que les travaux soient lancés en avril 2014 au plus tard .Par ailleurs, le Ministre de l’Energie a présenté au Conseil des Ministres deux (2) communications : l’une relative à la situation d’approvisionnement en énergie électrique de notre pays, l’autre aux diligences entreprises en vue de l’accélération de la réalisation du projet d’électrification de 67 localités.

L’avis de la non objection de BIDC a été obtenu. En conséquence, les entreprises indiennes sélectionnées peuvent prendre possession des sites et réaliser les travaux pour le bonheur des populations des 67 localités. C’est le lieu d’indiquer que sur l’initiative du Président de la République, une requête a été  introduite pour deux cents (200) autres localités dont la réalisation permettra au Bénin de se rapprocher des Objectifs du Millénaire avant 2015 dans le domaine de l’accès de tous à l’electricité.

S’agissant de la fourniture d’énergie, il est à signaler depuis le 29 janvier 2014 une réduction drastique aux heures de pointe de la puissance contractuelle provenant du Ghana passée de 80 Mégawatts à 30 mégawatts ainsi qu’une instabilité importante de l’énergie en provenance du Nigéria. Ce déficit de fourniture électrique s’explique du fait que notre fournisseur du Ghana a connu une panne sur certaines de ses unités de production thermique qui a réduit sa production de 400 mégawatts.

Au regard de cette situation de dépendance énergétique, le Conseil des Ministres  a décidé la mobilisation des ressources auprès de nos partenaires financiers afin de :

- construire une centrale de 300 mégawatts ;- réaliser le projet d’aménagement hydroélectrique d’Adjaralla pour lequel l’évaluation des offres est en cours  afin de les comparer avec les offres en cours est à comparer avec les offres proposées par le Consortium des bailleurs de fonds avec la Banque Mondiale comme chef de file ;

- construire la centrale thermique 2x25 mégawatts par les entreprises iraniennes ainsi que la centrale thermique de 400 mégawatts sur financement de la Banque Islamique de Développement ;

- faire installer la Centrale thermique à réaliser par LAYOUS, PDG de l’entreprise de la nouvelle cimenterie du Bénin ( NOCIBE) ;

- enfin la réalisation d’une centrale thermique de 300 mégawtts  par l’opérateur économique nigérian Alyko DANGOTELe Conseil des Ministres a également approuvé :

 le protocole ou traité simplifié relatif à la Transafricaine de Banque et de Commerce et d’investissements (TBCI) ;

 un compte rendu du Ministre d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique relatif à la participation des universités nationales du Bénin au 16ème Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques et Economiques et de Gestion du CAMES, tenu à Brazzaville, du 11 au 20 novembre 2013 ;

 un compte rendu du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes sur la crise socio-religieuse qui prévaut dans le département du Zou.Il convient de rappeler que le 22 janvier 2014, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes a fait état au Conseil des Ministres, des nombreuses plaintes qui lui sont parvenues, provenant aussi bien de certaines confessions religieuses (Eglise Catholique, religions endogènes) que des autorités politiques, administratives et royales accusant l’Eglise de Banamè.Le Conseil des Ministres après avoir pris acte de ces informations avait dépêché une mission dans le département du Zou aux fins d’entendre tous les protagonistes.

En approuvant ce rapport, le Conseil des Ministres tient à rappeler à tout le peuple béninois que notre pays est un Etat laïc. De ce point de vue, notre Constitution garantit la liberté de conscience ;

et à ce titre, chaque citoyen a le droit de pratiquer la religion de son choix.Il est bien entendu que ce droit s’exerce dans le strict respect des dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires en vigueur, dans la tolérance, la paix et la recherche de la concorde nationale.Dans cette perspective, le Conseil des Ministres recommande vivement aux confessions religieuses professant leur foi dans notre pays :

- le respect des Institutions de la République et des autorités à tous les niveaux ;- la cessation immédiate des injures, des menaces, des contraintes et la profanation des lieux de culte ou considérés sacrés ;

- la promotion du dialogue inter religieux en vue de prévenir l’incompréhension et l’intolérance qui conduisent à l’affrontement et aux divisions ;

- à l’église de Banamè de renoncer à l’utilisation des appellations et symboles de l’église catholique romaine et de créer sa propre identité  en termes de dénomination, de symboles et d’habillements afin d’éviter toute confusion.

En tout état de cause, tout acte attentatoire et tout comportement contraire à l’éthique religieuse, à son fondement qu’est l’amour ne saurait être toléré dans un état de droit comme le Bénin.

Le Conseil des Ministres en appelle à la conscience et à la compréhension de tous.Le Conseil des Ministres a, par ailleurs autorisé :

 la participation du Bénin à un colloque international sur l’émergence de la Guinée Equatoriale à l’horizon 2020, du 3 au 4 février 2014 à Malabo ;

 la participation du Bénin au forum AFRISANTE 2014, qui aura lieu à Marrakech, au Maroc du 05 au 06 février 2014 ; 

 la Mission du Fonds Monétaire International (FMI) pour la sixième revue du Programme Economique et Financier appuyé par la facilité élargie de crédit, du 10 au 20 février 2014 ;

 le lancement à Cotonou le 1er février 2014 du nouveau Programme de Micro Crédit aux Plus Pauvres adopté par le Conseil des Ministres en sa séance le 20 janvier 2014.

En raison de son attachement à l’autonomisation et au bien être des femmes, le Président de la République, procédera au lancement dudit programme sur l’esplanade du Stade de l’Amitié.Enfin la nomination suivante a été prononcée :

Sur proposition du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ;Directeur Général Adjoint de la Centrale d’Achat des Intrants Agricoles du Bénin : Monsieur Nestor CHALA AYEDEGUE.

Fait à Cotonou, le 31 janvier 2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Alassani TIGRI

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COMMUNIQUE DU CONSEIL EXTRAORDINAIRE DES MINISTRES DU JEUDI 6 FEVRIER 2014

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en séance extraordinaire, le jeudi 6 février 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au cours de la séance, le Président de la République a fait au Conseil des Ministres qui l’a approuvé le point de l’audience qu’il a accordée à une délégation de la Banque Ouest Africaine de Développement sur le nouveau profil de partenariat stratégique avec les banques notamment la BOAD.

Ce nouveau partenariat permettra à notre pays de faire face aux financements des investissements structurants à réaliser par l’Agence des Grands Travaux dans les domaines de l’énergie, des routes, des écoles pour consolider le système éducatif, de la santé et de tout projet d’envergure nationale, fer de lance, de la prospérité et de la sécurité humaine.

Le modèle de structuration proposé offre des avantages en termes d’importance et de diligences dans la mobilisation des ressources. Il permet en effet :

  • la mobilisation des financements importants pour la réalisation de projets structurants sans que la Position Nette Globale de l’Etat, ne soit affectée. En effet, la dette est portée par l’entreprise adjudicatrice. Toutefois, le remboursement est in fine assuré par l’Etat qui doit, en amont, avoir prévu ces dépenses et identifié les ressources suffisantes pour y faire face ;
  • la participation en direct de la BOAD permet, grâce à la réputation de la Banque et à son expertise dans l’évaluation des projets, de mobiliser d’importants montants auprès d’autres bailleurs partenaires traditionnels de la BOAD. En effet, suite à l’évaluation concluante du projet à financer, la Banque élabore une Note d’information, dont le but est de présenter l’opération, tout en démontrant son intérêt (rentabilité, rémunération des banques, sécurisation des remboursements) aux potentiels bailleurs ;
  • l’implication de la BOAD dans l’opération, depuis la phase en amont à travers les avis de non objection sur le Dossier d’Appel d’Offres (DAO), le Procès verbal (PV) d’adjudication et le contrat de marché, jusqu’au suivi de l’exécution, rassure les bailleurs quant au déroulement dans les règles de l’art du processus de passation de marché.

En outre, en confiant un mandat à la Banque, l’Etat délègue à la BOAD, le pouvoir de négocier avec les autres bailleurs les conditions de prêt, ainsi que la documentation juridique, en vue de lui rechercher les meilleures conditions de financement. Par cette délégation de pouvoir à lui faite, la BOAD, banque de valeur sûre pour notre pays devient dès lors, membre actif de nos partenaires stratégiques, jouant le rôle catalyseur dans la mobilisation  de nos ressources internes et des financements sous régionaux et internationaux en faveur de notre pays. A ce titre, les propositions de préfinancement fournies par les soumissionnaires dans leur offre financière, peuvent servir de référence.

Le Conseil des Ministres a par ailleurs, poursuivi l’étude des audits en vue d’améliorer la gouvernance d’entreprise dans nos sociétés d’Etat pour le bonheur de notre peuple.

 

Fait à Cotonou, le 06 février  2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Alassani TIGRI

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Palais de la Marina: Boni Yayi préoccupé par la bonne gouvernance des sociétés d’Etat

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Le Président de la République a reçu en audience ce mardi 11 février 2014 notre compatriote Michel Dognon, Senior auditor au Bureau de contrôle de l’Etat de New York. Au menu de leurs échanges, la question de la gestion des entreprises, sociétés et offices d’Etat.

En effet, l’audit international récemment commandité par le gouvernement dans huit (8) de ces structures étatiques a révélé de graves dysfonctionnements auxquels il urge de trouver des solutions. L’hôte du président Boni Yayi, de par son expérience de plusieurs années au bureau de contrôle de l’Etat de New York, est ainsi sollicité, pour apporter son expertise pour une meilleure gouvernance de ces structures qui ploient jusque-là sous le joug de graves difficultés et n’apportent aucune devise aux ressources intérieures de l’Etat. Michel Dognon promet dans les prochains jours, faire au gouvernement des propositions idoines en vue de sortir de cette impasse.

Avec l’Agent judiciaire du trésor Véronique Lawson, il a été question du niveau d’avancement du dossier Icc services et consorts, récemment confié à la justice, en raison du manque de collaboration des responsables des structures d’apargne. Selon l’agent judiciaire du trésor, c’est la dernière affectation au niveau des tribunaux qui entrave quelque peu l’accélération du dossier, le juge d’instruction en charge du dossier ayant été muté de son poste. Néanmoins, l’instruction est déjà achevée et le dossier devra revenir, conformément à la procédure judiciaire au juge d’instruction qui prendra une ordonnance de clôture définitive, avant l’ouverture du procès.

En réponse au souci du Chef de l’Etat de voir démarrer le remboursement sur la base des fonds saisis ou issus de la vente des biens et équipements des promoteurs, Véronique Lawson suggère l’implication de la justice pour clarifier tous les contours du dossier, notamment le nombre d’épargnants et  le montant total des dépôts. Ce qui permettra de procéder au remboursement des épargnants dans les meilleures conditions juridiques possibles.

Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 12 FEVRIER 2014

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Le Conseil des Ministres s’est réuni en séance ordinaire le mercredi 12 février 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.

Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation d’une portion du domaine objet du Titre Foncier n°6402  au Fonds de Solidarité Islamique pour le Développement pour la réalisation du Projet WAQF.
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a rendu compte au Conseil des Ministres, de la situation de la campagne cotonnière en cours ainsi que des mesures urgentes à prendre pour la réussite de la commercialisation.
Il ressort de l’exposé du Ministre que les producteurs de coton ont fourni des efforts remarquables qui augurent de la probable atteinte des prévisions de la campagne cotonnière 2013-2014. Cependant, ces efforts substantiels risquent de connaître des difficultés en raison des problèmes liés aux pluies précoces, aux incendies, à la logistique et au transport. Afin de faire face à cette situation, le Ministre a préconisé des mesures urgentes à mettre en route. Dans cette perspective, le Ministre a présenté un plan de mobilisation générale et mis en place une organisation de tous les acteurs de la filière. Ainsi, sur instruction du Président de la République et sous la supervision du Chef d’État-major Général des Armées, les forces armées nationales apporteront leur précieux concours à la résolution des problèmes identifiés. Trois mille (3 000) militaires ainsi que des jeunes gens recrutés seront déployés sur l’ensemble du bassin cotonnier pour construire des hangars, aider au ramassage, au stockage et au déchargement du coton dans les usines. Les transporteurs offriront leurs prestations pour transporter le coton des champs aux marchés primaires et autogérer, de ceux-ci aux usines puis au Port Autonome de Cotonou.
Dans la mise en œuvre de ce plan de sauvegarde de la campagne, le Conseil des Ministres a instruit :
-    les Ministres du bassin cotonnier de se rendre dans leur commune pour mobiliser et organiser les producteurs dans les tâches de ramassage du coton, de sa préservation contre les intempéries, avec le concours des élus locaux ;
-    le Ministre de l’Economie et des Finances de :
•    mettre à la disposition de la SONAPRA les ressources financières nécessaires ;
•     mettre en place une équipe d’inspection des finances pour assurer sur le terrain une gestion transparente des ressources financières destinées à cette opération.
Le Conseil des Ministre tient à saluer :
-    le courage et la ténacité des producteurs pour les résultats obtenus dans la production cotonnière de la campagne en cours ;
-    nos forces armées pour leur disponibilité permanente à apporter leur concours aux côtés de notre peuple dans l’accomplissement des tâches de développement ;
-    les maires et les élus locaux pour leur travail de mobilisation et d’organisation des producteurs.
Enfin, le Conseil exhorte les transporteurs à se mobiliser sans relâche pour assurer la réalisation du planning d’évacuation du coton mis en place par la SONAPRA.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a autorisé la cession aux exportateurs des graines de coton de la campagne 2013-2014, par la Société Nationale pour la Promotion Agricole (SONAPRA) aux prix carreaux usines qui se présentent ainsi qu’il suit :
•    graines ensachées : 85 FCFA hors taxe aux sociétés locales de trituration ;
•    graines ensachées : 95 FCFA hors taxe pour à l’exportation.
En autorisant cette cession de graine de coton, le Conseil des Ministres a instruit le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, à travers la SONAPRA de :
•    livrer les graines ensachées aux sociétés locales de trituration à condition que lesdites sociétés apurent au préalable leurs arriérés de dettes vis-à-vis de la SONAPRA au titre des livraisons de graines de la campagne 2012-2013 ;
•    faire le point des placements de graine  de coton à l’exportation des deux dernières campagnes cotonnières.
Le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables a rendu compte au Conseil des Ministres de la mission de réception technique de l’hélicoptère acquis dans le cadre des opérations pétrolières à Milan en Italie.
En approuvant cette communication, le Conseil des Ministres a instruit :
•    le Ministre de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables, le Ministre de la Défense Nationale, le Ministre des Travaux Publics et des Transports et le Ministre de l’Economie et des Finances à prendre toutes les dispositions utiles pour faciliter le convoyage sans délai de l’hélicoptère au Bénin ;
•    le Ministre de la Défense Nationale pour mettre à la disposition du Ministère de l’Energie des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables un espace de terrain d’une superficie de un (1) hectare au profit de la Société Béninoise des Hydrocarbures pour la construction du hangar devant abriter ledit hélicoptère.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de réhabilitation, de construction et d’exploitation de la ligne ferroviaire Cotonou-Parakou-Niamey, le Conseil a autorisé une mission interministérielle à Paris du 17 au 21 février 2014 en vue de définir, avec une délégation ministérielle nigérienne et le partenaire stratégique, le cadre juridique et institutionnel dudit projet. La mission comprendra le Ministre du Développement de l’Analyse Economique et de la Prospective, le Ministre des Travaux Publics et des Transports et le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme ainsi qu’un Conseiller de la Cellule Juridique du Président de la République
auprès du Secrétariat Général du Gouvernement et un membre du Conseil Présidentiel d’Investissement.
Fait à Cotonou, le 12 février 2014
Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Alassani TIGRI

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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DES VENDREDI 14 ET SAMEDI 15 FEVRIER 2014

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Le Conseil des Ministres s’est réuni les vendredi 14 et samedi 15 février 2014 sous la présidence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.Au début de la séance, le Conseil des Ministres a observé une minute de silence en la mémoire de feu Bouraïma DIALLO,

Conseiller Communal de la commune de Ouidah décédé le jeudi 13 février 2014. 

Le Ministre du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle chargé du Dialogue Social a fait le point des négociations en cours entre le Gouvernement et les centrales et confédérations syndicales en vue d’apaiser la tension sociale engendrée par les grèves.

Appréciant ce compte rendu, le Conseil des Ministres a instruit la délégation gouvernementale de poursuivre les discussions avec patience et sérénité avec les centrales et confédérations syndicales dès le lundi 17 février 2014, en vue d’aboutir à des solutions qui prennent en compte les intérêts des populations.

Le Ministre d’Etat Chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a également présenté au Conseil des Ministres, qui l’a approuvé, le  projet de décret portant statuts particuliers des corps des Praticiens Hospitaliers Spécialistes. 

En prenant acte du rapport du Ministre d’Etat Chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Conseil des Ministres a félicité l’esprit de consensus des Praticiens Hospitaliers et a demandé aux centrales et confédérations syndicales d’aller dans cette direction pour que le travail créateur de richesse reprenne dans les tous secteurs d’activités pour le bien-être des populations.  Au cours de la séance, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs autres projets de décret notamment :

• le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle chargé du Dialogue Social ;

• le projet de décret modifiant le décret n° 2013-163 du 02 avril 2013 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Comité de Pilotage des Réformes de la Fonction Publique (CPRFP) ;


• le projet de décret modifiant le décret n°2009-519 du 16 octobre 2009 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociations Collectives Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales ;

• le projet de décret portant création de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX) ;

• le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Secrétariat Général de la Cour Constitutionnelle.Ensuite, le Conseil a approuvé les communications et documents ci-après :

- la communication relative au financement complémentaire des travaux de réfection des pistes cotonnières prioritaires au titre de la campagne 2013-2014 ;

- le document de Politique Holistique de Protection Sociale (PHPS) ;

- le document de Politique Nationale du Tourisme du Bénin (PNT 2013-2025) ;

- le document  de Politique Nationale de la Culture 2013-2025 ;- le rapport final de l’étude de faisabilité du programme de développement touristique de la route des pêches présenté par le Groupe Legend Developement Company Limited de Monsieur David CHOW ;

- le rapport diagnostic d’état des lieux de l’étude de faisabilité du Programme Intercommunal de Réhabilitation du lac Ahémé et ses chenaux et de mise en place d’une zone de développement économique (PIRA) ;

- les plans d’aménagement participatif des forêts classées : Ouémé Supérieur – N’Dali, Sota-Goungoun-Goroubi, Ouémé-Boukou, Mékrou, Dan, Kouandé et Logozohè ;- la signature du traité établissant l’Organisation Mondiale de la Nature (OMN).Le Conseil a enfin autorisé :

- la visite de travail au Bénin de Monsieur Herman VAN ROMPUY, Président du Conseil Européen les 20 et 21 février 2014 ;

- la réunion des Ministres de la Santé de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine sur les maladies non transmissibles, prévue à Cotonou, le 20 février 2014 ;

- la tournée gouvernementale de suivi de la commercialisation primaire et de l’égrenage du coton graine 2013-2014 ;

- la cession à la SBEE de l’électricité produite à partir des sources d’énergies renouvelables par des producteurs indépendants d’énergie électrique ;

- la participation du Bénin au « Tournoi de la paix, de l’amitié et de la Solidarité » qu’organise le Mali, à Bamako du 20 au 28 février ;

- la participation du Bénin à la 2ème conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports des pays islamiques, prévue à Djeddah, au Royaume d’Arabie Saoudite ;

- la participation du Bénin à l’atelier sur le rapport « les femmes, l’entreprise et le droit » du groupe de la Banque Mondiale, qui aura lieu à Lomé, du 27 au 28 février 2014.

Par ailleurs, le Conseil a approuvé les comptes rendus suivants :

- le compte rendu de la participation du Bénin à la 7ème session du Groupe de travail ouvert sur les Objectifs du Développement Durable (ODD), tenue, du 06 au 10 janvier 2014 à New York ;

- le compte rendu de l’atelier national de lancement du processus de renforcement de capacités sur l’économie de l’adaptation, la sécurité en eau et le développement résilient aux changements climatiques en Afrique ;

- le compte rendu de la participation du Bénin à la concertation francophone «  Francophonie et agenda de développement des Nations Unis pour l’après 2015 :

Enjeux et perspectives des Objectifs de Développement Durable pour les Etats et les acteurs de l’espace francophone », tenue à Cotonou, du 09 au 11 décembre 2013.Enfin, le Ministre du Développement, de l’Analyse Economique et de la Prospective a poursuivi la présentation des audits des sociétés d’Etat.

En analysant la situation des sociétés auditées et les recommandations des cabinets internationaux, le Conseil des Ministres a décidé la reprise en main de la gouvernance des entreprises concernées. Dans cette perspective, notre compatriote Monsieur Michel DOGNON, Auditeur Sénior auprès du Bureau du Contrôleur Général de l’Etat de New York, membre de l’équipe de contrôle du budget de New York quarante-sept fois le budget de notre Etat, soucieux de servir la mère patrie le Bénin, est nommé Conseiller Spécial à la Présidence de la République chargé de la Gouvernance des Entreprises Publiques et du contrôle interne.

Monsieur Michel DOGNON bénéficie d’un contrat de six (06) mois renouvelable en cas de besoin. La mission de Monsieur Michel DOGNON sera de renforcer dans un système de guichet unique les capacités des sociétés d’Etat au plan comptable et financier, d’audit interne, de contrôles interne et externe, de mise en place de méthodes et organisation appropriées pour prévenir la mauvaise gouvernance.

L’assistance de ce compatriote dont les compétences dépassent les frontières de notre pays, permettra d’instaurer une nouvelle gouvernance dans nos sociétés d’Etat afin qu’elles deviennent des centres de profit, dégageant des ressources destinées à construire des écoles, des centres de santé, des routes, à assurer l’accès à l’eau, à l’électricité, bref permettant de réaliser la sécurité humaine dans les soixante-dix-sept communes de notre pays avec pour vision l’aménagement du territoire, n’excluant aucune localité, dans une politique harmonieuse de solidarité et d’appartenance de tous à la République.

Le Conseiller Spécial à la Présidence de la République chargé de la Gouvernance des Entreprises Publiques et du contrôle interne travaillera en synergie avec l’Inspection Générale d’Etat.

Dans le cadre de la recherche de la bonne gouvernance au sein des sociétés d’Etat, le Conseil des Ministres s’est préoccupé de l’effectivité des sanctions à prendre contre les agents indélicats.

Aussi, le Ministre du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle chargé du Dialogue Social, le Ministre chargé de l’Evaluation des Politiques Publiques et des Programmes de Dénationalisation, et le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme ont-ils été instruits, en relation avec la cellule juridique de la Présidence de proposer au Conseil des Ministres un texte renforçant les sanctions à l’encontre des agents indélicats.     

 

Fait à Cotonou, le 15 février  2014

Le Secrétaire Général du Gouvernement,
Alassani TIGRI

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